Nul ne sait aujourd’hui qui sortira réellement vainqueur du conflit larvé entre les « influenceurs » des réseaux sociaux et les anciens opposants au régime du président déchu Ali Bongo Ondimba qui, à travers la perfidie, ont trouvé grâce et réconfort auprès des Autorités de la transition gabonaise dans le contexte de la restauration des institutions du pays. Une guerre interne qui est bien partie pour ne faire que des perdants dans les deux camps. Au regard des dénonciations instrumentalisées par des activistes à la solde sur la toile.

Face à un CTRI (Comité pour la transition et la restauration des institutions) soutenu par une liesse spontanée de la population gabonaise déterminée et engagée pour accompagner le pouvoir militaire à atteindre les objectifs de la restauration du pays. Alors que les anciens dirigeants de l’ancien parti au pouvoir sont présentés au sein de l’opinion comme étant des parias de la situation apocalyptique de la nation.

La myriade de « profito-situationnistes » au dessein inavoué qui gravitent aujourd’hui autour du pouvoir de la transition a très peu de chances pour détourner les gabonais de leur conviction pour l’essor du pays vers la félicité. D’autant plus que les stigmates des multiples alliances politiques des acteurs de l’ancienne classe politique (majorité-opposition) seraient à l’origine de la décrépitude politique, économique et sociale du Gabon. Cela est indéniable. Il y a très peu de chances de convaincre ainsi les gabonais de se détourner de leur transition tant saluée par tous. Des alliances politiques faites dans l’indifférence du bien-être des populations en créant un malaise profond et d’injustice entre la classe politique et la société gabonaise.

Les Autorités gabonaises de la transition ne peuvent que maintenir le cap de la mise en œuvre des chronogrammes de la restauration des institutions.
Il est désormais établi que le mariage d’intérêt de certains « profito-situationnistes » avec le pouvoir militaire ne semble pas fonctionner. Car les méthodes sont radicalement opposées à la méthode militaire.

Thierry Mocktar