A l’instar de la communauté internationale, le Gabon, a célébré ce vendredi 16 octobre 2020 la Journée Mondiale de l’Alimentation. Inscrite sous le thème « Cultiver, nourrir, préserver. Ensemble. », c’est sur le site du village_graine à Bolokoboué dans la Commune d’Akanda que  le Ministre Biendi Maganga  Moussavou est allé à la rencontre des futurs agripreneurs formés par l’ONG IDRC AFRICA dans le cadre du projet de formation de 1000 jeunes gabonais dans le domaine de l’agriculture. 

Organisée par le Ministère de l’agriculture, la FAO, de l’agence Gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA), et de l’ONG IDRC  AFRICA, avec la participation de l’Agence Nationale de  Formation et d’Enseignement Professionnels,(ANFEP), la Coopérative Reflet du Gabon, sur invitation du Ministre Biendi_maganga_moussavou,en présence de François_engonha_edima, Directeur Général de (l’ANFEP), du Directeur Général de l’Office National de l’Emploi (ONE), du représentant de la FAO, de la responsable de JA Gabon, la Célébration de cette journée a été axée sur le lancement de la 1ère promotion du certificat de formation professionnelle en technique agricole. Les jeunes de Bolokoboué constitueront dans un proche avenir les premiers apprenants de cette formation diplomante et innovante élaborée avec le ministère de la formation professionnelle en collaboration avec l’ONE et JA Gabon.

Pour le Ministre Biendi Maganga Moussavou « l’avenir de notre agriculture, ce sont des femmes et des hommes bien formés, conscients des enjeux de nutrition, de respect de l’environnement et du vivre ensemble. Avec eux nous avons travaillé dans les champs en toute solidarité. Nos jeunes sont formidables, ils sont l’avenir de notre alimentation. » A-t-il précisé

Plus de 150 pays à travers le monde organisent plusieurs  activités pour marquer cet évènement, ce qui en fait l’une des journées internationales les plus célébrées. Mais la Journée mondiale de l’alimentation de cette année n’est pas un jour ordinaire. Elle survient alors que le monde continue de lutter contre la pandémie du Covid-19, qui a révélé la fragilité de nos systèmes agroalimentaires; menace de pousser des millions de personnes dans la faim; a incité beaucoup d’entre nous à raviver notre appréciation pour la nourriture.

La pandémie a également été l’occasion de transformer un système agroalimentaire déséquilibré.

La perturbation économique liée à la pandémie pourrait pousser 130 millions de personnes supplémentaires dans la faim d’ici la fin de l’année. La pandémie a rappelé à tous que la sécurité alimentaire et une alimentation nutritive sont importantes pour tous. Le moment est venu de s’attaquer aux inégalités persistantes et aux inefficacités qui ont continué de frapper nos systèmes alimentaires, nos économies et nos structures de soutien social. Il est maintenant temps de mieux reconstruire.

  Les membres de la Coopérative Reflet du Gabon

Le thème retenu cette année est : « cultiver, nourrir, préserver. Ensemble, est un appel à la solidarité mondiale pour aider les plus vulnérables à se remettre de la crise, et rendre les systèmes alimentaires plus résilients et plus robustes afin qu’ils puissent résister à la volatilité croissante et chocs climatiques, offrir une alimentation saine, abordable et durable pour tous, et des moyens de subsistance décents aux travailleurs du système alimentaire ». La Journée mondiale de l’alimentation de cette année intervient également alors que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) fête ses 75 ans. Au cours des 75 années écoulées depuis la création de la FAO, le monde a fait de grands progrès dans la lutte contre la pauvreté, la faim et la malnutrition. La productivité agricole et les systèmes agroalimentaires ont parcouru un long chemin. Pourtant, trop de personnes restent vulnérables. Même avant la pandémie, plus de 2 milliards de personnes n’avaient pas régulièrement accès à des aliments sains et nutritifs en quantité suffisante. Près de 700 millions de personnes se couchent le ventre vide.

Bien que nous produisions maintenant plus qu’assez de nourriture pour nourrir tout le monde, nos systèmes agroalimentaires restent déséquilibrés. La faim et, à l’opposé, l’obésité, la dégradation de l’environnement, les pertes et gaspillages alimentaires et le manque de sécurité des travailleurs de la chaîne alimentaire ne sont que quelques-uns des problèmes qui soulignent ce déséquilibre.