La pandémie du coronavirus a largement modifiée les habitudes et les comportements des individus dans le monde entier, le virus a aussi réussi à faire un rapprochement direct entre les institutions sportives et les nombreux publics variés fans et supporters. Les masques en tissu à l’effigie des clubs de football, basket-ball, tennis, des ligues et autres associations font déjà beaucoup d’adeptes. À Libreville au Gabon il est est désormais difficile de faire 5 mettre sans voir des masques aux couleurs du PSG, Barça, Réal Madrid, Juventus et même l’OM ténébreux. Et le commerce fait des chiffres d’affaires jour après jour.

Le constat de nos jours plusieurs clubs professionnels, particuliers et entrepreneurs répondent à la demande et se lancent dans l’aventure. Cette nouvelle tendance permet aujourd’hui à beaucoup de fans d’afficher clairement leur fierté et amour au club de leur cœur.

Ce qui pourrait dire que le Covid19 a été une étape importante dans la gestion de réconciliation avec certains supporters ou celle de faire connaître par exemple qui est fervent supporter du Paris Saint-Germain, le Réal Madrid, Barcelone, Manchester City, BVB Borussia Dortmund, ligue de basket-ball de l’Estuaire, Fégafoot, Panthères, Lion indispensables, les aigles du Mali ou fan de l’équipe de France, Nigeria, Brésil, le Rugby Club Toulonnais, etc.

UNE ACTIVITÉ PÉCUNIAIRE ?

De nombreux clubs professionnels ou même amateurs, de football, de basket-ball, de volleyball, de rugby, association sportive se lancent petit à petit dans la vente de masques de protection un élan pour répondre aux précautions demandées par les différents gouvernements, autant le faire avec les couleurs ou le logo de son club de cœur sur le visage. Mais les premiers masques à l’effigie d’un club sont venues d’initiatives individuelles, et ont vite fait le buzz sur les réseaux sociaux.

A LIBREVILLE DES COMMERÇANTS AMBULANTS SE FONT DU BEURRE

Bandjougou Fofana est un jeune tailleur ambulant à Libreville qui a rangé sa machine pour l’instant à la maison. Le jeune malien de 28 ans n’a plus fait de terrains depuis le mois de juin 2020.  »j’ai constaté que les agents marchent partout avec des bavettes avec logo des clubs, alors j’ai décidé de faire la fabrication toute la nuit et le matin elles sont vendues avec une rapidité incroyable.

Avant avec ma machine à l’épaule je gagnais parfois 15.000f la journée. Mais aujourd’hui je gagne jusqu’à 100.000 FCFA puisque les masques sont achetés comme des bouts de pain en raison de 1000fcfa l’unité, surtout Paris Saint-Germain, Barcelone, Réal Madrid, la Juventus, l’équipe de France, du Mali j’ai beaucoup de malien qui me les achètent vite et bien » nous souligne t’il.

CE QUE PENSE LE MARKETING

Richard MVE estime qu’il faut avoir l’esprit d’entreprise en permanence,  »les club gabonais gagneraient à se structurer comme de véritables entreprises et à profiter de toute opportunité marketing pouvant favoriser la rentabilité maximale.

Que ce soit sur la vente des maillots à l’effigie du club, les survêtements, les casquettes et autres accessoires pouvant être un produit commercialisable et rentable au club. C’est bien le cas des masques en cette période de Covid19, si les clubs gabonais peuvent investir dessus, cela permettra de faire face aux diverses charges et avoir une autre stratégie de communication et politique commerciale ».

Mba Okome Flore, professeur de techniques commerciales au lycée technique national Omar Bongo,  »la fédération gabonaise de football est bien structurée contrairement aux autres inexistantes, qui doivent forcément saisir l’opportunité du coronavirus pour se faire une source de financement permettant de prendre en charge certaines charges. La vente des masques aux couleurs du club est à saisir puisque nombreux sont les gabonais qui se reconnaissent basketteurs, handballeurs, volleyeurs. Moi par exemple je supporte Mounana un club qui a fait fort des meilleurs duels contre le club de Bitam donc si y’a des masques CF Mounana je suis partante.

Il faut juste que le personnel des clubs, ligue et autres associations suivent des formations courtes pour avoir en permanence l’esprit marketing pouvant transformer un handicap en opportunité ».

SE SENTIR BIEN

Ly habite le quartier boulevard triomphal derrière l’Assemblée,  »j’ai le masque de Paris je suis comme immunisé contre le Corona avec. Je me sens spécial, tout le monde me regarde comme si j’étais un président, Paris est magique j’ai pas vraiment les mots ».

Par/ le nouveau essayiste