Ce 1er décembre 2020, à l’ occasion de la Journée Mondiale de la lutte contre le VIH Sida, la Direction Générale de la Prévention du Sida (DGPS) a souligné la détermination du Gabon quant à l’éradication de cette épidémie qui demeure une impérieuse nécessité pour notre société. 

Depuis 1988, chaque 1er décembre, a lieu la journée mondiale de lutte contre le sida. Lancée par l’Organisation mondiale de la santé, cette opération est organisée en soutien aux personnes vivant avec le VIH. Pour cette édition 2020, en pleine pandémie mondiale de Covid-19, l’Onusida a décidé de choisir le thème « solidarité mondiale et responsabilité partagée ».

Le programme commun des Nations unies sur le VIH-sida souhaite ainsi faire le lien entre la santé, les droits humains, l’égalité et la solidarité. Il indique que six millions de personnes vivant avec le VIH n’ont pas accès à un traitement et que, chaque année, 100 millions de personnes tombent dans l’extrême pauvreté pour payer leurs soins.

En effet, après trente années de lutte et d’engagement, l’épidémie est toujours active dans de nombreux pays et malgré de grandes avancées scientifiques, de nombreuses personnes sont encore exposées au VIH dans toutes les régions du monde. Après les objectifs de 2015 visant à faire baisser les indicateurs de prévalence et de la mortalité du virus, les Institutions mondiales, au premier rang desquelles l’OnuSida, ont fixé un nouvel objectif ambitieux qui est celui de l’éradication du VIH-Sida à l’horizon 2030 dont l’atteinte nécessite l’engagement de tous d’où le choix du thème de la Journée mondiale de lutte contre le Sida 2020 « La responsabilité de chacun et les efforts de tous pour lutter contre le VIH-Sida »

Dans un contexte mondial actuel caractérisé par la crise de la Covid-19, il convient de rappeler que les défis sanitaires en 2020 doivent aussi permettre l’atteinte de l’objectif des 3 x 90% du VIH-Sida à savoir :

– 90% des personnes sont dépistées et connaissent leurs statuts sérologiques;

– 90% des personnes infectées sont sous traitement ;

– 90% des personnes vivant avec le Vih ont une charge virale supprimée.

A l’échelle mondiale, l’infection VIH reste l’une des premières causes de mortalité chez les adolescents. Toutes les deux minutes, un jeune âgé de 10 à 19 ans est contaminé par le sida. L’Afrique subsaharienne étant la région la plus touchée. Les personnes en situation de grande précarité « paient aujourd’hui le prix fort d’une crise sanitaire qui a fortement détérioré leurs conditions de vie et nous craignons qu’elles se retrouvent encore plus en première ligne face au VIH-sida dans ce contexte de vulnérabilité accrue ».