Comment permettre aux médias gabonais de mieux vivre de leurs efforts qui consistent à bien informer les citoyens ? C’est l’objet de la cérémonie de remise d’un MEMO au ministre d’État en charge de la Communication et de l’Économie numérique Edgard Anicet Mboumbou Miyakou de la part du Cercle des patrons de la presse en ligne (CPPPL) par son président Thierry Mebale Ekoughe ce mardi 05 octobre 2021. C’est une batterie de propositions faites au ministre de tutelle pour trouver des niches de financement de leurs entreprises de presse.

C’est un travail de réflexion élaboré par les membres du CPPPL pour l’ensemble des médias gabonais en vue de leur pérennité dans le temps. Si jamais ces propositions sont acceptées par les plus hautes autorités du pays, les entreprises de presse pourront désormais mieux répondre à leurs obligations patronales.

Le patron de la Communication au Gabon a clairement exprimé sa joie de voir des propositions être faites pour la presse par les journalistes eux-mêmes. “Je me réjouis de votre travail car il est rare de voir des organisations se retrouver pour penser à leur avenir, l’avenir de leurs médias. Je vous encourage à continuer sur cette voie. Je vous promets de faire le point au Premier ministre, Mme Rose Christiane Ossouka Raponda, qui j’en suis sûr sera fière de vous“, a annoncé le ministre de la Communication.

Le CPPPL a voulu penser large en ayant une vue sur la presse en ligne et la presse écrite, l’une comme l’autre connaît les mêmes difficultés. L’association dans son document élaboré sur 7 pages a évoqué la question de la gestion de la publicité au Gabon puis ce que le média devrait gagner lorsqu’il produit de l’information.

C’est ainsi que dans leurs argumentaires, les membres du CPPPL ont fait remarquer que beaucoup de lecteurs aujourd’hui s’informent à partir des médias en ligne mais les responsables de ces médias ne sont pas rémunérés pour leur travail. Par contre, les lecteurs paient leurs forfaits internet.

Ces réflexions du CPPPL ont pour vocation d’être la propriété de tous les organes de presse. L’association a donc exhorté l’adhésion de toutes les associations des journalistes.

Avec GMI