Libreville, la capitale gabonaise abrite depuis le 2 décembre, un atelier du Groupe de Travail de Technique Régional sur la « biosecurité et la biosurété » (GTTR-BB) pour l’Afrique Centrale, du Nord et de l’ouest, prévu pour pour deux jours. cette atelier correspond et fait suite aux activités lancées en 2019 par les Centres Africains de Contrôle et de Prévention des Maladies en afrique sur l’initiative régionale de biosecurité et de biosurété qui est un vaste programme qui vise le renforcement des systèmes de biosécurité et de biosurété des Etats membres de l’union Africaine dans (5) cinq domaines clés.

Les objectifs de ces travaux étant l’élaboration d’un cadre juridique régional, l’établissement de groupe technique réginaux multi-expert pour la coordination et le suivi de la mise en oeuvre. La mise en place d’un cadre réglementaire et de certification pour les l’institutions manipulant les agents pathogènes à haut risque. Aussi, le renforcement des capacités des instituts nationaux de santé publique et des Laboratoires Nationaux de référence et l’établissement d’un programme régional de formation des experts de biosécurité et biosurété. Ceci en réponse aux limites constatées par l’Organisation Mondiale de la Santé dans les Etats de l’Union Africaine en matière de biosecurité – biosurété.

Pour sa part, Ouvrant les travaux de cet atelier, la Directrice Générale de la Santé, Dr Olivia Prudence Biba Nzengue représentant le Ministre de la Santé, Guy Patrick OBIANG NDONG occupé, a réaffirmé au cours de son allocution, l’engagement du Gabon à renforcer ses capacités à répondre aux exigences de Biosécurité et de biosurété, ainsi qu’à se conformer aux exigences et réglementations internationales telles que le règlement Sanitaire international (RSI 2005), la Convention sur les armes Biologiques (CAB) et la résolution 1540 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Dans un contexte de crise sanitaire mondiale, cette réunion du Groupe de Travail Technique régional sur la Biosécurité et la Biosurété se veut un espace de partage, de capitalisation des expériences et des leçons apprises et aussi et surtout de réflexion sur des orientations nouvelles en vue d’une politique inclusive et une gouvernance multisectorielle de la sécurité et la sûreté biologique en Afrique Centrale, du Nord et de l’Ouest.

Pour le Dr Isabelle Lumbwe, représentant le Dr Juslus NSIO, Président du Groupe de Travail Technique Région Afrique Centrale sur la biosecurité et biosurété, « l’Afrique est connue comme étant le berceau de l’humanité, cependant depuis des décennies, elle fait face à plusieurs menaces biologiques liées à l’émergence et la réémergences des maladies infectieuses avec des flambées successives des pandémies mais aussi catastrophes naturelles faisant d’elle un lieu moins sécurisant pour ses propres filles et fils».

Au cours de cette reunion, trois groupes de travail technique se reunissent, Afrique Centrale, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Nord. Ce qui prévoit une revue minutieuse des progrès accomplis dans la mise en oeuvre de l’initiative régionale de biosécurité et biosurété par les differents délégués des États membres que représentés.

Pour le Dr Margerite Massinga Loembo, coordinatrice adjointe par intérim du centre collaborateur régional pour l’Afrique centrale de Africa CDC, lors de sa prise de parole declare: « Mesdames et messieurs, votre mandat est très clair: au terme de ces (2) deux jours,vous sortirez de cette reunion avec des engagements plus grands et des priorités renouvelés pour l’année 2022».

Les differents états membres représentés sous la forme de partage d’experiences toute en permettant le renforcement de la cohésion continentale entre les Etats en leur permettant de conjuguer sur la même longueur d’onde.

Ceci dans un contexte particulier, celui de la découverte d’un nouveau variant de la maladie à coronavirus 2019 dénommée Omicron.

Warren aymaras