Le gouvernement gabonais à travers le ministère des affaires sociales et des droits de la femme, organise un séminaire de formation des acteurs de prise en charge des femmes victimes de violences afin de les outillés face aux éventuelles dénonciations en matière de violences faites aux femmes dans le cadre de la stratégie Gabon-égalité.

Le séminaire qui débute ce jour devra aboutir à la mise en place des cliniques juridiques dont l’objectif est de former les éducateurs dans les méthodes de lutte contre les violences faites aux femmes mais aussi aux orphelins.

Cette formation rentre dans le cadre de la stratégie Gabon-égalité, qui selon Roger Mickala Manfoumbi, est le produit du leadership de la première dame gabonaise, Sylvia Bongo Ondimba, laquelle stratégie a été élaborée avec comme objectif principal de mettre fin à toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles.

Le secrétaire général du ministère des affaires sociales et des droits de la femme, a tenu a précisé que Gabon-égalité «n’est pas uniquement un droit fondamental,mais elle vise à accélérer le développement durable.».

Il intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie des promotions des droits de la femme et de la réduction des inégalités homme-femme. Ainsi, Gabon-égalité a arrêté 11 mesures dont celle liée à la mise en œuvre des cliniques juridiques pour accompagner les victimes dans le dépôt des plaintes et à la lutte contre la spoliation des veuves.

D’après le secrétaire général du ministère des affaires sociales, Roger Mickala Manfoumbi, cette formation vise 5 objectifs majeurs.

Il s’agit de permettre aux participants d’acquérir les compétences nécessaires pour éduquer et informer les populations sur les droits de la femme et des veuves en général, et ceux des victimes des violences en particulier; de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des acteurs sur les différents types de violence ; mettre le circuit de prise en charge administrative et juridique ; assimiler les normes juridiques en matière des droits de la famille et enfin adopter des méthodes d’écoute et d’enquête sociale.

Les acteurs formés seront, en outre, les relais du ministère des affaires sociales et des droits de la femme vers les populations cibles, en l’occurrence les femmes, les veuves, les orphelins et toutes les personnes victimes de violence basée sur le genre.

Compte tenu du nouveau rôle qu’ils auront, c’est-à-dire celui de recevoir les dénonciations en matière de toutes les formes violence basée sur le genre, ces travailleurs sociaux devront s’approprier les nouvelles lois, notamment les lois 004, 005 et 006 qui sont intitulées « La lutte contre les violences faites aux femmes.».

La question relative aux nouvelles lois a nécessité l’intervention des spécialistes du ministère de la justice, d’où la participation de la magistrate Marie Anne Mboga comme formatrice.

Warren aymarás Lelengui