Si nous retournons ce mot du poète William Wordsworth, nous pouvons être tenté d’admettre que, puisque ce dernier, c’est- à- dire l’homme, est la résultante de ses comportements de jeunesse, il lui faut bénéficier d’un encadrement adéquat à tous les niveaux susceptibles de lui assurer un développement équilibré.

C’est donc dire qu’il doit bénéficier non seulement d’une bonne éducation, mais aussi d’un encadrement général devant faciliter son épanouissement. Il faut pour cela qu’il lui soit reconnu des droits tels ceux d’être bien soigné, de bénéficier d’une alimentation équilibrée, d’un habitat sain, d’une protection dans un univers de plus en plus hostile et où la formule de Thomas Hobbes « l’homme est un loup pour l’homme » est élevée au rang de principe vital, en plus d’une protection sociale qui l’empêche d’être fragilisé par un certain ostracisme, d’une attention que doivent lui porter aussi bien le secteur public que le privé pour l’amener s’intéresser à tout ce qui touche à la vie de la nation. En somme, il s’agit aux décideurs de travailler à résoudre l’équation du « mens sana in corpore sano », comme quoi celle d’une âme saine dans un corps sain.
Feu Omar Bongo Ondimba n’avait pas tort d’affirmer: « Pour moi, la jeunesse est sacrée ». Oui, elle l’est parce qu’elle constitue l’avenir en général. Ce pourquoi, elle mérite une attention particulière surtout dans des pays comme les nôtres où elle constitue la frange dominante de la population et un véritable potentiel pour faire face aux défis futurs. Cette jeunesse doit être sensibilisée sur les enjeux du moment pour qu’elle en prenne suffisamment conscience. C’est en ce sens que les médias doivent jouer leur partition. Eux, qui doivent sensibiliser sur les droits de l’enfant en soulignant le fait qu’ils constituent un partenaire clé dans la promotion des droits de l’enfant au Gabon, pays où les autorités ont depuis instauré des politiques protectrices en faveur de l’enfant qui méritent d’être vulgarisées et soutenues par tous.

Notons que, au Gabon, les mécanismes de promotion et de protection des droits des enfants sont de plus en plus vulgarisés auprès des populations à travers les médias.