Il n’y a rien à dire. Les Journées de l’industriel se passent des commentaires au Jardin Botanique. Les officiels y ont pris part dès l’ouverture. Ce qui n’est pas rien. Même le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a fait le déplacement sur place pour voir ce qui était exposé. Le président de la République, a même pris tout son temps pour discuter et s’imprégner des difficultés rencontrées par les chefs d’enteprises.

On retiendra dès lors que le jeudi 10 novembre, lors de son exposé, la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda a déclaré :  » « Ancrer le Gabon dans la voie d’un développement industriel, inclusif et durable ». Et d’ajouter : “ c’est avant tout réaffirmer un engagement, c’est asseoir un choix économique et c’est confirmer, oui, confirmer la volonté politique du Président de la République, celle de réaliser le Gabon Industriel contenu dans le PSGE. Une politique favorable à la prédominance des activités de transformation au détriment de l’extraction et de l’exportation des matières premières, dans le but de capter et d’augmenter la valeur ajoutée qui en résulte ; une politique favorisant la mise en place des conditions pour une redistribution toujours assurée de la richesse générée.

Cette redistribution se traduirait par la qualité de l’investissement social, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la formation, de la santé, de l’accompagnement à la création d’emplois, et dans le domaine du soutien aux populations vulnérables ; une politique favorable à la prise d’initiatives fortes, pour réaliser le développement industriel inclusif. Depuis le début de la deuxième décennie des années 2000, l’enjeu majeur des politiques nationales a consisté à organiser et à planifier la transition d’une économie exportatrice de matières premières, vers une économie productive et plus diversifiée.

Une économie s’appuyant sur une transformation des matières premières, tels qu’entre autres, le bois, le palmier à huile, pour une meilleure contribution au Produit Intérieur Brut (PIB). C’est d’ailleurs dans ce sens que le Gabon, en 2013, d’une Stratégie Nationale d’Industrialisation (SNI) qui condense l’ensemble des programmes et actions à mettre en œuvre pour réussir cette transition. (…)”

Une manière pour la Cheffe du gouvernement de prouver à suffisance que l’industrie “made in Gabon” doit avoir un essor particulier, du moment qu’elle participe à son niveau au développement du pays. Il faut souligner, que les membres présents ont participé et donné leur avis par rapport aux thématiques selon leurs départements.

Kevin aymard Lelengui