Au cœur d’une crise sans précédent dans le monde du football camerounais, la démission de Samuel Eto’o de la présidence de la FECAFOOT se profile comme un choix indispensable pour restaurer la crédibilité et l’autonomie du sport national.

La décision unilatérale du ministère des Sports de nommer Marc Brys comme nouveau sélectionneur des « Lions Indomptables », sans consultation préalable de Samuel Eto’o, a provoqué un tollé général. Cette nomination, survenue en dépit des termes du Décret N°2014/384 régissant l’organisation des sélections nationales de football, soulève des questions quant à l’ingérence politique dans le sport.

La FECAFOOT, par le biais d’une déclaration officielle, a exprimé son étonnement et son désaccord face à cette décision. Elle a souligné son engagement à clarifier la situation et à réagir rapidement pour réaffirmer son autorité dans la gestion du football camerounais.

Cependant, cette controverse met en lumière le manque de crédibilité et d’autonomie de Samuel Eto’o en tant que président de la FECAFOOT. En laissant les décisions stratégiques de l’équipe nationale aux mains du président Biya, Eto’o a compromis son intégrité et son autorité.

Il est désormais impératif pour Samuel Eto’o de prendre ses responsabilités en démissionnant de son poste. Une telle action serait un acte de défiance contre l’ingérence politique dans le sport et un message fort en faveur de l’indépendance et de la transparence dans la gestion du football au Cameroun.

En refusant de se soumettre à la volonté d’un seul homme et en mettant fin à toute forme d’ingérence extérieure, Samuel Eto’o regagnerait le respect et l’admiration de ceux qui croient en l’intégrité du football. Il est temps de restaurer la légitimité et l’indépendance du football camerounais en redonnant à la FECAFOOT le rôle central qu’elle mérite dans sa gestion.