Le Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, avait suscité l’espoir parmi les journalistes en promettant des voitures à la presse. Cependant, huit mois plus tard, aucune action concrète n’a été entreprise, engendrant une vague de colère et de frustration au sein de la communauté journalistique.

Le 2 septembre 2023, lors d’une rencontre avec la presse au Palais Rénovation, le président de la Transition avait affirmé qu’il fournirait deux véhicules à chaque rédaction, dans le but d’améliorer leur mobilité et leur performance. Cette annonce avait été accueillie avec enthousiasme, mais le manque de suivi a laissé place à la déception et à l’indignation.

Les journalistes, qui dépendent de leur mobilité pour couvrir les événements et informer le public, se retrouvent confrontés à des difficultés croissantes en l’absence de ces véhicules. Cette situation met en lumière un manque de considération pour la presse et son rôle crucial dans une société démocratique.

Face à cette situation, les journalistes expriment leur mécontentement et appellent le Chef de l’État à respecter ses engagements. Ils soulignent l’importance de prendre des mesures concrètes pour soutenir le travail des médias et garantir leur indépendance, rappelant que la liberté de la presse est un pilier fondamental de toute démocratie.

Malgré ces difficultés, la presse libre et indépendante continue de travailler avec professionnalisme et rigueur, comme en témoigne la couverture plébiscitée du Dialogue national inclusif (DNI). Il est temps que des actions concrètes soient prises pour remédier à cette situation et témoigner d’un véritable soutien envers les médias et leur rôle crucial dans la société.

À ce jour, seuls quelques médias d’État ont reçu des véhicules, la presse privée reste en attente. Car ne dit-on pas que la parole du chef est sacrée !