Michel Stéphane Bonda, ancien journaliste et ex-président du Conseil Gabonais des Élections (CGE), se retrouve au cœur d’une tempête médiatique injustifiée dimanche 12 mai courant. En tant que citoyen gabonais ordinaire, il est la cible de diffamations et de calomnies sur les réseaux sociaux, malgré l’absence de toute charge pesant contre lui. Pourtant, pour certains activistes, il devrait être en prison. Mais pour quels motifs concrets? 

Originaire de Lastourville, Michel Stéphane Bonda a exercé des responsabilités publiques sous l’ancien régime Bongo-PDG en tant que président du CGE. Suite à des événements politiques survenus en août 2023, il a été déchu de ses fonctions par les Forces de sécurité et de défense, sans qu’aucune accusation formelle ne soit portée contre lui. Voici la vérité.

Lors de la récente visite du chef de l’État dans l’Ogooué-Lolo, Michel Stéphane Bonda a simplement exercé son droit en tant que citoyen gabonais en accueillant les autorités. Son implication dans cet événement protocolaire ne devrait pas susciter les attaques virulentes et infondées qu’il subit actuellement sur les plateformes numériques.

Il est important de souligner que Michel Stéphane Bonda n’est pas l’instigateur des troubles politiques qui ont secoué le Gabon. Au contraire, il a été lui-même une victime des agissements de la Young Team, dirigée par Noureddin Bongo Valentin et sa mère, Sylvia Bongo Odimba. Ces derniers ont été déférés à la prison centrale de Libreville pour leur implication dans des affaires de corruption et de déstabilisation. Si Michel Stéphane Bonda n’a pas été déféré, c’est qu’il n’est pour rien.

Face à ces éléments factuels, la campagne de diffamation contre Michel Stéphane Bonda apparaît d’autant plus injuste et incompréhensible. En tant que gabonais, il mérite d’être jugé sur des faits concrets et non sur des rumeurs infondées propagées sur les réseaux sociaux par quelques activistes haineux.

En ces temps de tensions politiques, il est essentiel de faire preuve de discernement et de respect envers chaque individu, y compris Michel Stéphane Bonda, qui aspire à contribuer positivement à la société gabonaise.