En ce mois de novembre 2024, le Gabon est à un tournant historique. Son Excellence, Monsieur Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition et Chef de l’État, a prononcé un discours inspirant, invitant chaque Gabonais à participer activement au référendum qui soumettra au vote une nouvelle Constitution. Cet acte fondamental symbolise, selon ses mots, un moment solennel où « le destin commun transcende les différences » pour un avenir harmonieux et solidaire.

Dans son allocution, M. Oligui Nguema a rappelé la profondeur de la transition actuelle, affirmant qu’elle n’est pas une lutte de camps, mais une étape historique qui concerne tout le peuple gabonais, uni dans sa diversité. Rendant hommage aux mots de Nelson Mandela, il a souligné que la liberté ne se limite pas à se libérer de ses chaînes, mais implique de renforcer celle des autres. En cela, le Chef de l’État a appelé chaque citoyen à faire preuve de responsabilité et d’engagement envers une paix durable.

Un engagement pour une nouvelle Constitution

Depuis le début de la transition, le gouvernement a respecté son chronogramme, allant de la restauration des institutions à l’organisation d’un dialogue national inclusif, dont sont issues 38 000 contributions citoyennes. Ces propositions ont nourri le travail d’une Assemblée constituante, ayant abouti à la rédaction de cette nouvelle Constitution. Le Président de la Transition a salué l’esprit de concorde et de fraternité qui a régné lors des discussions, malgré des débats parfois houleux. La priorité donnée à l’intérêt supérieur de la nation a permis d’arriver à ce projet commun.

Les piliers d’une Constitution porteuse de paix et de progrès

M. Oligui Nguema a mis en avant les principes fondateurs de cette nouvelle Constitution, conçue pour garantir une gouvernance plus juste, équitable et participative. Parmi les valeurs cardinales, il a cité :

La garantie des libertés fondamentales et la protection des minorités ;
Le respect du pluralisme politique et l’équité entre les provinces ;
La préservation de la diversité culturelle et le dialogue comme mode de résolution des conflits ;
La justice sociale, l’égalité des chances et la limitation des mandats présidentiels ;
L’indépendance de la justice et la transparence dans la gestion des ressources publiques ;
Le renforcement des contre-pouvoirs et la décentralisation effective, où le Président devient un « serviteur » du peuple.

Appel à la mobilisation pour un référendum pacifique et inclusif

Le Chef de l’État a exhorté les citoyens à participer massivement au référendum, soulignant que chaque voix compte et que le dialogue doit prévaloir. « Que vous soyez pour ou contre, votre point de vue enrichit le débat national », a-t-il rappelé. Ce moment démocratique, selon lui, doit être vécu dans un esprit de fraternité, où chaque quartier, chaque village, est un espace de dialogue constructif.

Il a également assuré au peuple gabonais que les Forces de Défense et de Sécurité veilleront à la sécurité de tous les citoyens, indépendamment de leurs positions. Dans ce contexte, il a adressé un message particulier aux jeunes, gardiens de la paix future, et aux femmes, piliers de la société gabonaise, en réaffirmant l’importance de leur implication dans la gouvernance.

Une invitation à l’unité nationale pour un avenir commun

En clôturant son discours, M. Oligui Nguema a insisté sur la nécessité pour chaque Gabonais de prendre conscience de sa responsabilité dans le façonnement de l’avenir. Le Chef de l’État a appelé à transcender les différences pour construire ensemble un avenir commun, tout en tirant les leçons des erreurs du passé. En plaçant la nation au-dessus de tout, le Président a souhaité que le Gabon renaisse sous le signe de l’unité, de la justice et de la paix.

Par cette allocution, Brice Clotaire Oligui Nguema réaffirme sa vision d’un Gabon fort, où la diversité est une richesse et où chaque citoyen contribue à la stabilité et au progrès. Ce référendum apparaît désormais comme une étape cruciale vers une gouvernance plus inclusive et plus démocratique, dont l’issue repose entre les mains des Gabonais eux-mêmes.