Bakou, 13 novembre 2024 – Convergence Afrique.

À l’occasion de la COP 29, surnommée « COP des finances » en raison de l’accent mis sur l’augmentation des financements pour le climat, le Vice-Président de la Transition du Gabon, Joseph Owondault Berre, a réitéré la détermination de son pays face aux défis environnementaux. Porte-parole des préoccupations de la nation gabonaise, il a rappelé que le Gabon, membre du Bassin du Congo – deuxième poumon de la planète après l’Amazonie – reste inébranlable dans ses engagements pour la préservation de la planète.

Dans son discours, Joseph Owondault Berre a souligné les conséquences directes du changement climatique que subissent les populations gabonaises, telles que l’élévation du niveau de la mer, l’intensification des inondations, et les modifications des régimes de précipitation. Ces phénomènes perturbent la qualité de vie et exacerbent les conflits entre les communautés humaines et la faune, accentuant la nécessité de mesures de préservation adaptées.

Le Vice-Président a également rappelé les actions que le Gabon mène depuis des années pour protéger ses ressources naturelles et soutenir la biodiversité. « Notre pays n’a cessé de déployer des efforts pour la planète et pour la nature », a-t-il affirmé, mentionnant l’importance de la gestion durable des parcs nationaux, de la flore et de la faune d’Afrique centrale.

Pour le Gabon, l’heure est à la mobilisation des fonds indispensables à la préservation de l’environnement, et à Bakou, les représentants des États mettent en avant une coopération globale, fondée sur la confiance, l’équité et une responsabilité partagée. Face à l’urgence climatique, Joseph Owondault Berre a appelé à une action collective internationale pour enrayer cette crise, insistant sur le besoin de financements conséquents afin d’assurer un avenir soutenable aux pays les plus vulnérables.

À travers cette COP 29, le Gabon réaffirme sa position en faveur d’une politique climatique solide et solidaire, réitérant l’engagement du pays à agir activement pour la protection de l’environnement et des populations.

De notre envoyé spécial à Bakou