Les critiques récentes d’une presse en ligne sur les travaux d’aménagement et de construction de la route départementale Ntoum-Cocobeach révèlent-elles de mains obscures mettant en cause les efforts de la société EBOMAF et ses capacités à mener à bien ce projet d’envergure national? Il est important de rappeler les moyens considérables déployés depuis le début la phase de nettoyage et de terrassement, ainsi que les conditions difficiles auxquelles l’entreprise fait face pour poursuivre les travaux dans les meilleures conditions possibles.

Depuis le lancement des travaux, EBOMAF s’est engagée à réaliser ce projet dans un délai raisonnable afin de désenclaver la région et améliorer la mobilité des populations. Avec un linéaire d’environ quatre-vingt kilomètres, la route Ntoum-Cocobeach représente un défi logistique et technique de taille. Les équipes d’EBOMAF, dotées d’un parc d’engins modernes et performants, ont travaillé sans relâche pour entamer les premiers travaux de terrassement, en dépit de l’ampleur des défis.
« La saison pluvieuse un coup dur, mais Ebomaf toujours determinée »
Il est indéniable que les conditions climatiques, particulièrement les pluies incessantes qui frappent la région, constituent un obstacle majeur pour la bonne marche des travaux. La saison des pluies, qui dure plusieurs mois dans cette zone équatoriale, a transformé certains tronçons en bourbiers, ralentissant le rythme de progression. Ce phénomène naturel, bien connu des acteurs de l’industrie de la construction dans des zones à climat tropical, a eu un impact direct sur la mobilité des engins et sur la mise en œuvre des tâches. Le groupe Ebomaf a revu à cet effet le rythme du travail. D où un congé technique pour certains employés d ici la fin du mois. Des dispositions normales aux marchés.

Il convient également de souligner que la situation au village Meba, où des difficultés ont été rencontrées, a été un point particulièrement sensible. Le raccordement de la conduite d’eau endommagée par les travaux nécessite des interventions minutieuses, afin d’éviter tout risque de dommage à long terme pour l’infrastructure. Cette situation a été exacerbée par un excès d’eau, rendant le terrain particulièrement difficile à travailler. Il est important de comprendre que dans des conditions extrêmes comme celles-ci, la sécurité des ouvriers et la qualité des travaux doivent primer, ce qui nécessite parfois des ajustements et une certaine patience.

Quant aux accusations concernant l’incompétence des équipes, il est crucial de rappeler qu’EBOMAF, une entreprise ayant fait ses preuves dans de nombreux projets d’envergure à travers l’Afrique, dispose d’ingénieurs et de techniciens qualifiés, formés pour gérer des projets complexes dans des environnements difficiles. Les efforts déployés sur le terrain, malgré les aléas météorologiques, témoignent de l’engagement constant de l’entreprise à respecter ses obligations contractuelles et à mener à bien cette mission.

Loin de « confondre » le climat équatorial avec celui du Sahel, EBOMAF travaille activement pour surmonter ces défis et maintenir un rythme de travail adapté aux conditions locales. L’augmentation des coûts de transport est regrettable, mais elle est le reflet d’une situation globale difficile et non d’une gestion défaillante de l’entreprise.

Enfin, il convient de rappeler que les habitants du département, bien que confrontés à des désagréments temporaires, bénéficieront à terme d’une infrastructure moderne et durable, qui transformera positivement la mobilité dans la région. Le projet de la route Ntoum-Cocobeach reste un levier essentiel pour le développement économique, social et touristique de la zone.

EBOMAF reste déterminée à poursuivre ses efforts en dépit des obstacles naturels, et appelle à une meilleure compréhension des réalités de terrain. Les travaux continueront dès que les conditions le permettront, avec l’objectif d’offrir à la population une route de qualité, au service du développement du département.

Avec C.A médias Group, agence de Presse Panafricaine