Si les faits sont avérés, alors là, nous avons touché le fonds et atteint un niveau inquiétant de la liberté de la presse dans notre pays. En effet, il se susurre depuis quelques heures que notre confrère Amstrong Agaya, Journaliste en poste à Gabon 24 a été récemment convoqué par la Haute Autorité de la Communication (HAC) pour avoir posé des questions aux membres du Comité de pilotage de plan de Veille et de riposte contre le Coronavirus (COPIL), en tête desquels le docteur Guy Patrick Obiang Ndong.
Le 12 mai dernier, à l’occasion d’une communication que les membres du Comité de pilotage de plan de Veille et de riposte contre le Coronavirus (COPIL) se sont prêtés, que le journaliste en poste à Gabon24 aurait porté à l’intention du Dr. Guy Patrick Obiang des rumeurs sur les réseaux sociaux et communautaires au sujet de la gestion de la crise sanitaire par le COPIL, notamment sur des aspects financiers et matériels dont les membres du Comité seraient accusés de corruption.
« A aucun moment je n’ai posé un quelconque acte au niveau de la HAC. Il n’a fait que relayer quelques rumeurs qui circulent ici et là. Je ne pense pas qu’il a posé des questions visant à me nuire. Il a fait comme les autres confrères l’ont fait hier et je pense que c’est salutaire », a répondu le docteur Guy Patrick Obiang à la question d’un journaliste lui demandant s’il était à l’origine d’une plainte contre Amstrong Agaya à la Haute Autorité de la Communication, relève notre confrère de Gabon Prime.
Un sujet qui ne manquera pas d’alimenter la toile et de surtout alimenter davantage le mépris contre le gendarme de la communication qui s’est illustré dans la sanction systématique contre des médias privés et des journalistes. Une situation d’autant plus déplorable, car très récemment l’un des médias en ligne parmi les plus percutants au Gabon venait de se faire sanctionner par l’organe pour avoir repris un communiquer de RSF sur la liberté de la presse au Gabon.
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