Pour non-paiement des services rendus, les professionnels des médias publics menacent de censurer le COPIL. C’est à l’occasion d’une assemblée générale tenue le 28 mai à Libreville, que les professionnels des médias publics, principalement ceux de Gabon1ère et Radio Gabon, ont menacé de censurer le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon, si ces derniers n’entrent pas en possession des fonds promis pour la retransmission des activités dudit Comité.
Les professionnels des médias publics réunis au sein du Syndicat national des personnels de l’audiovisuel public (Synapap), ont au cours de leur assemblée générale sonné le glas par rapport aux fonds promis pour la retransmission des activités du COPIL.
En effet, dans le communiqué rendu public sur Gabon1ère, la présidente du Synapap, Aminata Ondo, a ainsi déclaré que «nous travaillons depuis quatre mois. Un budget a été mis en place et nous ne l’avons pas reçu. Comment allons-nous continuer à fonctionner dans ces conditions», et de poursuivre que «si ce budget n’est pas versé, nous arrêtons de diffuser les messages sur le COPIL».
Une situation peu reluisante à laquelle sont confrontés ces professionnels des médias publics qui pourtant sont au front chaque jour pour recueillir et relayer les informations du COPIL. Ils sont ainsi eux-mêmes exposés face à cette pandémie qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans notre pays et dont le bilan officiel fait état de 2613 personnes positives au Covid-19, 709 cas de guérisons et 15 décès.
Yirawebzine