Par Thierry Mocktar
Une crise sanitaire majeure et planétaire ébranle depuis quelques mois le monde entier. En majorité, ceux qui devrait l’en avertir – les médias – comme ceux qui devraient protéger les populations – les gouvernants – peu ou pas préparés – ont regardé ailleurs les priorités de leurs différends programmes politiques et non voulu rien savoir sur la virulence de la propagation de la pandémie. Cette constatation ne relève pas d’une obsession gratuite d’une désinformation, loin de là. « Ventre affamé n’a pas d’oreilles, mais il a un sacré nez », comme disait le journaliste-écrivain, Jean Allais. Tous les peuples du monde – notamment ceux des pays dits les plus développés s’époumonent au contraire à la dénonciation de la lenteur avec laquelle l’ensemble des pouvoirs de décision du monde interagissent avec une certaine indifférence. Comme le disait le moraliste français Alophonse Bossuet : « Le plus grand dérèglement de l’esprit, cest de croire les choses par ce qu’on veut qu’elles soient, et non par ce qu’on a vu ce qu’elles sont en effet « . Au Gabon, en dépit de l’appel à la mobilisation générale lancé par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba et le gouvernement dirigé par Julien Nkoghé Bekalé, il se trouve encore qu’il y’a des compatriotes, des leaders d’opinion, qui estiment encore que la lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus (Covid-19), serait du seul ressort du gouvernement. Une telle approche fantaisiste de politique politicienne de la part de ceux qui prétendent vouloir exercer les hautes charges de l’État, ne peut que susciter et semer le doute dans l’espoir des Gabonais dans les efforts consentis par le gouvernement pour parvenir assez rapidement à l’éradication de la pandémie dans notre pays. La crise sanitaire actuelle est à juste titre considérée comme par l’ensemble des dirigeants du monde comme la première menace contemporaine. Vu que pour l’heure, il n’existe pas encore de remède pour une éradication complète. Le coronavirus (covid- 19 ) vient ainsi largement en en tête des cas de ces menaces, et loin devant la mal gouvernance et la corruption, le terrorisme et la piraterie, le VIH-Sida, la perte des valeurs morales et intellectuelles… (in Echos de Missimba )