Le texte de loi sur la dépénalisation de l’homosexualité, soumis à l’Assemblée  nationale par le gouvernement a reçu mardi 23 juin 2020 l’onction de la majorité des députés. Ils sont  48 députés à avoir voté pour, contre 24 qui ont rejeté et 25 abstentions.
Très controversé et en suite qualifier  de « Texte de la honte« , il aura fallu plusieurs heures  de conciliabule ce mardi 23 juin 2020 pour que l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement, vote finalement pour la dépénalisation de l’homosexualité portée par le gouvernement, qui fait depuis ce soir beaucoup de bruit et reste très commentée sur les réseaux sociaux, au sein de la société Gabonaise  et dans l’opinion.
La proposition de retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 de la loi 042/2018 portant Code pénal en vigueur depuis près d’un an condamne à une peine de « 6 mois d’emprisonnement et 5 millions de FCFA» toute personne qui se rendrait coupable d’atteinte aux bonnes mœurs, en ayant des rapports sexuels avec une personne du même sexe, aura été l’occasion d’un véritable duel de clochers au sein de l’hémicycle. Pour cause, retoquée en première lecture, ladite proposition vient finalement d’être adoptée par les honorables députés.Le Député Blaise Louembet et 23 d’autres Honorables députés ont voté contre
Le Député Blaise Louembet et 23 de ses pairs, tout en restant solidaire à la réforme, ont rendu public leur vote. Nonobstant cette volonté manifeste, ces oppositions n’auront pas suffit à maintenir la répression de l’homosexualité dans l’ordonnancement juridique national, selon leur convictions religieuses et l’attachement à la Constitution et aux  valeurs ancestrales, le « niet » courageux de ces Honorables dépuDe la leçon à retenir … tés à la dépénalisstion de cette pratique reste salué par tous.
De la leçon à retenir … 
Maintenant que les esprits sont un peu plus calmes et apaisés par le rendu parlementaire au niveau de sa chambre basse, il convient d’en tirer les leçons et de ménager sa monture pour faire face à ce genre de problèmes, ce ne sera surement pas les derniers. Car dépénalisation de l’Homosexualité, comme la taxe sur les retraits attendront certes, grâce au rejet des représentants du peuple appuyé sur l’opinion, mais rien ne nous dit que cela ne reviendra jamais sur la table des discussions.