Les dénonciations gratuites à des fins de nuisance seraient-elles devenues la préoccupation quotidienne de certains compatriotes, dont l’objet malveillant vise le dénigrement volontaire de la personne d’autrui dans notre pays. Surtout quand la vague de haine est attisée par des détracteurs politiques dans l’ombre via des personnes interposées au détriments des adversaires. C’est ce qu’il y a lieu de s’interroger à propos du  » conflit foncier  » du site de l’ex Sogadel d’Owendo, propriété de la mairie de la localité.
En effet, conscients de ce qu’ils occupent, illégalement, depuis 2004, le site acquis par la mairie d’Owendo en toute légalité, un évangéliste qui, visiblement, n’entend pas céder à l’injonction de justice de libérer les lieux, s’illustre ces derniers temps par des campagnes de dénigrement de la personne de Jeanne Mbagou, maire de la commune d’Owendo. Le squatteur en question ferait donc passer au sein des membres de sa communauté ecclésiastique le message selon lequel la mairesse tente de les faire partir par tous les moyens possibles, afin de s’accaparer des parcelles de l’ex Sogadel, dont ils occupent illégalement encore les villas. Toute chose que rejette une source judiciaire proche du dossier. Au motif que le site a été acquis par la mairie à la suite de la cessation des activités de la Sogadel (Société gabonaise de developpent et d’élevage) à Owendo. « Ce n’est donc pas Madame le maire qui en est la propriétaire du site comme le laisse entendre certains squatteurs. Mais ce site appartient bel et bien au Conseil municipal de la commune. C’est donc un procès en sorcellerie, peut-on dire, que l’on veut simplement intenter à l’encontre Madame Jeanne Mbagou », à tenue à préciser notre source. En effet, après avoir été estée en justice, le jugement rendu par le Tribunal de première instance de Libreville avait été favorable à l’institution au Conseil municipal dirigés par Jeanne Mbagou au regard des documents d’appui présentés par la municipalité. Un délai de rigueur avait été assigné à l’évangéliste et à ses acolytes pour déguerpir des lieux. Afin de permettre à la mairie la réalisation sur le site d’infrastructures communautaires et collectives pour le plus grand nombre. Notamment la réhabilitation de l’abattoir, des villas, etc. Seize ans après, les occupants illégaux, certainement, – manipulés par des acteurs politiques dans l’ombre – par ce bras-de-fer, n’entendent visiblement pas disposer à se plier à une injonction de justice. Affaire à suivre!
André Gide Léwouo