Je pense que le PDG, parti au pouvoir, avait voulu faire du buzz pour promouvoir une femme à la tête du gouvernement comme Premier ministre.
Je n’ai rien contre la personne nommée. Nous constatons pour le regretter, de l’observation que nous avons, dans les faits, ce poste n’offre aucune voie de constitutionnalité à un premier ministre gabonais depuis nos indépendances. Il n’a ni pouvoir, ni possibilité d’imposer son action propre des politiques publiques. Il ne décide de rien du tout. Un Premier ministre au Gabon a toujours été un strapontin qui ne sait même pas le corpus de son statut. Cela nous a toujours été démontré par des actions qui vont du coq à l’âne.
Un jour en 1983, Léon Mébiame Mba, alors Premier ministre de feu Omar Bongo dira, je cite « JE N’AI JAMAIS GOUVERNER ». Tout le monde était stupéfait ! Ça prêtait à rire, pourtant c’est la réalité. Comment est-ce possible ?
Depuis très longtemps, ce flou a été maintenu de sorte qu’aucun politique gabonais n’avait décelé cette insuffisance pour qu’on y mène une réforme constitutionnelle à ce manquement? L’autre question est de savoir à qui profite ce flou constitutionnel? Et le peuple dans tout ça, demeure dans une pauvreté insoutenable.
Sous l’ère du président Ali Bongo Ondimba, on nomme le Premier ministre pour le tuer politiquement plutôt que de renforcer sa capacité à faire preuve d’un bon rendement. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour tous les premiers ministres depuis 2009, puisque personne n’est jamais sorti par la grande porte dans cette fonction.
Faire le Blablabla avec une femme qui a fait quelques preuves au ministère de la défense est une chose. Mais, lui mettre à la tête d’un gouvernement qui est secoué tous les jours que Dieu fait par les crises à n’en point finir. Nous risquons une fois de trop une explosion. C’est mon avis et je l’assume.
Abîme té.
De FMEN