C’est dans un contexte particulier, marqué par la pandémie du coronavirus que le CESE (Conseil économique, social et environnemental, comme d’autres institutions de la République, tiendra sa deuxième session ordinaire, dont l’ouverture aura lieu le premier mardi du mois de septembre 2020, comme l’indique la Constitution gabonaise, en présencedu Président de l’institution, René Ndemézo’Obiang. Après plusieurs mois d’activités au ralenti, les institutions de la République, à savoir ; l’Assemblée nationale, le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental vont reprendre du service avec l’ouverture solennelle des deuxièmes sessions ordinaires de l’année en cours.
Au CESE, malgré la pandémie du coronavirus qui a sensiblement réduit le rythme des activités de cette institution sur le plan national et international, la problématique du conflit « Homme-Faune sauvage » examiné lors de la deuxième session de l’année 2019, reste encore une véritable équation pour les membres de l’institution du fait que les problèmes posés par les populations lassées par cette impérieuse situation devenue visible dans la quasi-totalité des provinces du pays, restent entiers et les conséquences causées par les ravages des plantations et agressions des bêtes sauvages qui occupent désormais les espaces villageois où sont pratiquées les activités vivrières, ne trouvent jusque-là aucune solution d’apaisement.Le Président de l’institution, Monsieur René Ndemézo’Obiang
On a pu aussi observer depuis l’arrivée du coronavirus, au mois de février dernier, qu’au-delà de l’administration toujours opérationnelle, l’organisation de la première session, dont le thème de référence était en partie lié au projet du Code du travail initié par le gouvernement, avait pour principal objectif de moderniser et de réactualiser cet outil en fonction des réalités du moment dans le monde du travail. Le CESE a aussi, entre autres importantes activités sur le plan national, examiné la loi des finances rectificatives, suite aux effets pervers dus à la crise sanitaire de la Covid-19, sur le plan économique et social. Au plan international, l’activité a connue le même sort. Le Gabon, comme la plupart des pays du monde, a subit la loi de cette pandémie planétaire. Ne pouvant effectuer des déplacements pour l’organisation des rencontres internationales dans le cadre des activités qui regroupent les Conseils économiques et sociaux d’Afrique et du monde, cest par vidéoconférence que les Conseillers decla République, membres du CESE, ont parfois échangé avec leurs collègues d’autres Etars, sur les sujets qui les concernent. Au moment où s’ouvre, ce Mardi 1er septembre 2020, la deuxième session ordinaire du Conseil economique, social et environnemental, un des sujets qui demeure impératif pour cette institution, est celui de l’organisation de l’Assemblée générale élective qui aura lieu dans notre pays en 2021. Assemblée générale au cours de laquelle la présidence de l’Union des Conseils Économiques et Sociaux d’Afrique, reviendra au Gabon.