Monsieur Jean-Marie Ogandaga, Ministre Gabonais de l’Économie et de la Relance

Malgré la double crise économique et sanitaire, le Gabon maintient ses agrégats économiques.Si la croissance est en chute, cela est dû à la chute du prix du baril du pétrole et à la fermeture des frontières.

Ébranlée par la crise sanitaire mondiale, qui n’épargne pas le Gabon depuis mars 2020, l’économie gabonaise a su résister au grand choc. Les prévisions les plus apocalyptiques n’ont pas eu lieu et le pays remonte tout doucement la pente de la relance avec l’appuie des bailleurs de fonds, satisfaits des résultats engrangés par notre pays.
Au niveau de la sous-région d’Afrique centrale, le Gabon est plutôt parmi les meilleurs élèves en matière de la maîtrise de l’impact économique durant cette période de pandémie du Covid-19. C’est ce qui lui a valu le satisfecit du Fonds monétaire international, de la Banque africaine de développement et d’autres institutions financières.
Avec un budget réduit à près de 10% de la loi de finances initiale, le Gabon a su recoller les morceaux et susciter l’adhésion des partenaires financiers internationaux et d’autres bailleurs de fonds. Une confiance justifiée et renouvelée à cause du respect des réformes entreprises sous le regard des Institutions de Breton Woods qui encouragent la transparence dans la gestion des budgets.
Sous la houlette du ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Marie Ogandaga, le pire a été évité. En effet, l’argentier national est parvenu à piloter les différentes réformes. Ce qui classe le Gabon aujourd’hui parmi les bons élèves. Et malgré la crise sanitaire et son impact, le Gabon continue de mériter la confiance des bailleurs de fonds qui n’hésitent pas à accorder des subventions et autres prêts. D’autres partenaires privés n’hésitent plus à s’engager dans les investissements porteurs à travers des partenariats publics-prives. Bien entendu, cela n’est pas du goût de ceux qui privilégient la critique au débat instructif.

Pour preuve, des grands chantiers seront lancés dans les prochains jours. Avec des financements déjà bouclés. C’est le cas la Transgabonaise, longue de plus de 800 kilomètres qui devra relier Libreville à Franceville, la construction de la route de contournement derrière camp de Gaulle-Okala, les travaux de barrages hydroélectriques de l’Impératrice et de Bongolo,la station de pompage d’eau Ntoum 6 et d’autres chantiers.
Sur un plateau de télévision câblée, le ministre de l’Économie et de la
Relance a expliqué en des termes accessibles à tous la question de la
dette qui fait couler tant d’encre et salive en ce moment. Jean-Marie
Ogandaga revient sur ce postulat selon lequel aucun pays au monde ne peut se développer sans recourir à ce moyen. Tous les économistes sont d’accord que grâce au service de la dette, un pays améliore son processus de développement. Le ministre ajoute que la dette en soi ne pose pas problème. « C’est l’utilisation des fonds empruntés qui peut faire sujet à caution », explique-t-il.
Comment mesure-t-on la santé économique d’un pays ? Le lancement du chantier de la Transgabonaise s’inscrit dans le cadre du Programme de relance économique (PRE). Certes, le coronavirus constitue un frein
à cette volonté, mais cela n’entame pas la pérennité du projet en tant que tel. S/l’objectif