C’est en tout cas ce que souhaite la Fédération Congolaise de Football (Fecofa Officiel), n’ayant pas dirigé la défaite que le Gabon l’a infligé à Franceville, permettant à notre pays de se qualifier pour la prochaine CAN.

Selon les congolais « KIAKU KIAKU KIANGANI, né à Kinshasa en 1985, aurait triché sur son identité dans le but d’être reconnu comme un joueur non extra-communautaire au Gabon». Il se susurre que l’un des plus talentueux de notre équipe nationale, KANGA KAKU Guelor serait né à Oyem en 1990, selon sa pièce d’identité gabonaise. Ce qui serait opposé à la réalité des faits.

Selon Ecko de la diaspora, l’ors d’une interview publié le 20 juillet 2020 sur la chaîne YouTube Congo révolution news, il affirmait avoir rejoint le Gabon pour la première fois dans les années 2000, suite à une invitation d’un de ses grands frère résidant dans le pays : « Mon grand frère Blaise Kanga a fait des démarches pour que je le rejoigne au Gabon. J’ai voyagé avec mon autre frère Landry. On est arrivé un mercredi. Au début, ce n’était pas facile dans un nouveau pays où on parlait une autre langue que le lingala, c’est-à-dire le français ». a-t-il déclaré.

Il faut d’ailleurs préciser que selon le règlement de la FIFA « le changement de nationalité pour un joueur majeur doit se faire s’il a résidé pendant 5 ans successifs dans son pays d’accueil, avec des informations justes et avérées ». Cette affaire nous rappelle la disqualification du Rwanda, après que Claude Leroy, alors sélectionneur des Diables rouges de la République du Congo, ait dénoncé, grâce à ses contacts à Kinshasa, la double identité d’un joueur des Amavubis, David Birori dans la sélection rwandaise, et Taddy Etekiama dans V.Club.

La Fédération Gabonaise de Football serait donc, contrainte de présenter les documents d’adoption, de naturalisation ou autres… de Guelor pour démontrer que sa nationalité a été acquise dans les règles de l’art. Pour le reste, nous savons qu’il est des nôtres et nous l’aimons !

En cas de disqualification, cela serait un gros coup dur pour les panthères et une énorme frustration pour les supporters gabonais qui ont déjà la tête au Cameroun, pays frontalier.

E Diaspora