Le management des agents du ministère de la communication et de l’économie numérique continue d’alimenter les conversations dans les salons feutrés de Libreville et de l’intérieur du pays. Eu égard aux difficultés qui se posent d’année en année, l’opinion veut croire en la capacité des pouvoirs publics à faciliter la gestion de ce département ministériel.

Deux(2) ans à peine qu’il est à la tête du ministère de la communication et de l’économie numérique Edgard Anicet Mboumbou Miyakou peut logiquement se targuer d’un bilan. L’amélioration de la place du Gabon dans le classement mondial 2021 de la liberté de la presse de Reporters sans frontière(RSF), demeure une parfaite illustraction.
En éffèt, l’organe international a rélevé ceci : « Le Gabon a fait des progrès avec l’octroi d’une aide financière à la presse répartie de manière plus équitable, et a instauré un dialogue plus ouvert entre les autorités, y compris les professionnels du secteur » a t-il noté.

Cette position, il faut le mentionner ne tombe pas du ciel, au contraire elle est à mettre à l’actif de l’actuel responsable du département de la communication qui a également permis le déblocage de la RAC (Redevance audiovisuelle et cinématographique), la création de l’école des métiers de la communication, la libération du partage de la carte de presse à tout les hommes, femmes des médias, et la finalisation de la fibre optique à lambaréné pour la province Moyen Ogooué et Bitam dans le woleu- Ntem sans oublier la frontière du Caméroun voisin.

Certes, d’aucun minimisent ces actes posés par la tutelle en évoquant le cas des grands dossiers qui interpelleraient actuellement l’autorité ministérielle, le cas notamment de la gestion optimale des personnels.

Une source indique que certains agents pourtant retraitables , continueraient à trôner à leur poste, au moment où d’autres qui ont encore l’âge de travailler sont precocement assis à la maison, attendant d’être scotchés.

Pourquoi une telle situation? se demande t-on dans l’opinion. Apparemment l’on évoque le cas du budget de fonctionnement du Minecom qui ne favoriserait pas une gestion optimale du département. À titre d’exemple, dans le département ministériel, le fonctionnement des services est loin d’être reluisant où certains agents manquent de véhicules de fonction, alors dans d’autres départements ministeriels, les sécrétaires de direction chefs des services, trônent dans des voitures haut de gamme administratifs.

Autant dire que le ministère de la communication a des missions à lui assignées par le gouvernement . Seulement voilà, peut-il les remplir convenablement, si déjà, la gestion des ressources humaines demeure un talon d’Achille?