Afin d’épouser l’idéologie de notre écurie politique « LES DÉMOCRATES», qui consiste à mettre l’homme au centre de l’action politique.

En effet, ayant constaté avec gravité la carence d’une véritable politique de l’emploi au Gabon,aucun véritable projet d’emploi sur la jeunesse depuis 2016,voir même 2009 par le pouvoir PDG. Jusqu’ici, nous n’avons observé que des promesses et des effets d’annonces lors des présidentielles et législatives 2018.

De ce constat amer, J’ai pris l’initiative de proposer un projet d’envergure intitulé « CONSORTIUM PME-PMI AU GABON». Simplement, c’est un projet viable pour l’employabilité de la jeunesse Gabonaise.
In fine,J’ai dû recruter un groupe des jeunes d’Akanda afin d’y réfléchir ensemble sur le projet. J’ai discuté avec certains partenaires du développement durable et des entrepreneurs, à l’exemple des jeunes entrepreneurs Gabonais, il s’agit de Geoffroy FOUMBOULA et Alain Fabrice KOUMBA PAMBO. Le dernier cité est dans l’industrie de fabrication des pavés ( fabrication avec du plastique recyclé ). Et d’ailleurs, nous sommes dans l’attente d’une séance de travail à cet effet. J’ai discuté avec l’ancien premier Ministre étant président du conseil économique social et environnemental ( CESE ), qui avait bien voulu prendre ledit projet certainement pour exploitation. J’en ai fait un refus catégorique.

Le projet fonctionne sur deux pans :

– En amont, la création d’une Banque d’Investissement Gabonais ( BIG ) pour le financement et l’étude des projets des entreprises.

– Un cabinet de gestion du CONSORTIUM PME-PMI AU GABON qui gère tous les dossiers des projets d’entreprises et valide l’octroi des crédits, la mise en place de l’entreprise Gabonaise, jusqu’au remboursement total du crédit. Ce cabinet est en quelque sorte ( un fusible de contrôle ) entre l’entreprise Gabonaise, le garant des crédits, et fait le suivi des entreprises jusqu’à (24 à 36 mois durée du remboursement crédit).

J’avais proposé que n’importe quel Gabonais et Gabonaises pouvait dans ce cas, solliciter un crédit pour la création de :

• La restauration
• L’institut de beauté
• La vulcanisation
• Pressing
• Salle de sport
• Briquetterie
• Entreprise événementielle
• Entreprise informatique
• Atelier de réparation de téléviseurs LCD et téléphone portable
• Le secteur transports
• Agriculture
• Des lavages automobiles
• Dans tout les cas, les petites et moyennes industries et entreprises sont la bienvenue dans ce projet.

Ce projet permettra à la jeunesse de se prendre en charge et embaucher d’autres Gabonais et Gabonaises.
De « gaboniser » durablement certains secteurs d’activités économiques détenues par les expatriés.
Nous ambitionnons de mettre en place une plateforme, dans l’espoir que le premier Ministre chef du gouvernement ait le courage historique et le véritable vœu de sortir la jeunesse Gabonaise dans cette précarité où elle se trouve.

Notre projet ne devra pas être un projet d’utilité politique. Celà est un projet durable qui sortira le Gabon de la dépendance du tissu économique longtemps détenu par les étrangers.

L’ONE est une coquille vite, nous le savons tous. l’État Gabonais n’a plus d’entreprises nationales. Nous savons tous que c’est un leurre que le Président de la République fasse une promotion de l’emploi au Gabon. Un emploi qui n’a de temps que la durée d’un chantier n’est pas un emploi, c’est une BRICOLE ( dans le langage courant Gabonais).
Si nous avons une bonne réminiscence, la dernière fois que le Gabon avait failli impulser son économie en gabonisant plusieurs secteurs avec la BGD et le FODEX c’était en 1997 juste avant les législatives de 1998 avec Omar Bongo Ondimba. Voici 23 ans plus tard, aucune politique sociale sur l’employabilité de la jeunesse Gabonaise n’a plus été concrete, en dehors de quelques bribes de promesses politiques non réalisées.

Pour terminer, nous réalisons avec beaucoup de tristesse que nous avons un pays qui renferme pourtant des ressources naturelles énormes, mais nous n’arrivons pas à sortir du seuil de précarité pour pouvoir se hisser au rang des nations prospères. C’est inadmissible et inexplicable !