Depuis décembre 2019, le nouveau coronavirus a commencé sa vague de contamination. Il a pris d’assaut tous les continents du globe. Le confinement une des mesures barrières adoptées par les gouvernements qui est censé rompre la chaîne de contamination au Covid-19 a bouleversé les habitudes dans plusieurs secteurs d’activités.
Un an cinq mois jour pour jour que le monde entier tourne au ralenti. Le Gabon notre pays est en agonie. Plus rien ne fonctionne normalement. Nous essayons tant bien que mal de survivre. Certains mènent un combat indescriptible pour leur survie. Bref le monde se meurt.

Le Corona virus a fait ressortir ce qui était en fait qu’un secret de polichinelle, la vulnérabilité de l’Homme. Le monde de la médecine n’a jamais été aussi sollicité. Aussi bien moderne que traditionnelle, toutes les médecines ont été appelées à participer à l’effort. L’Homme s’est battu, et le bout du tunnel commence à pointer à l’horizon. Depuis la découverte des vaccins, et ces campagnes de vaccinations enclenchées dans plusieurs pays, les choses commencent à rentrer dans l’ordre. Qui l’aurait imaginé, il y a quelques mois? La coupe d’Europe organisée dans des stades pleins. Certains peuvent dire sans hésitation que dans bientôt tout va rentrer dans la normalité.

Sur le plan économique, des pertes faramineuses ont été annoncées dans les secteurs de transports aériens, les commerces et la culture entre autres.
Dans différents pays à travers le monde, des chansons sont parodiées sur un air de confinement; une façon d’attirer l’attention et de décompresser tout en sensibilisant. En France par exemple, les chansons de l’autrice – compositrice Aya Nakamura ont été reprises à l’instar de comportement et bien d’autres artistes à côté des compositions contextuelles.

Sous nos cieux, les artistes et les amoureux de la culture n’ont pas lésiné. Bien avant les premiers cas diagnostiqués, les acteurs culturels ont commencé à proposer des messages au grand public. Des messages en musique accompagnés de gestes barrières. D’autres ont opté pour des scènes live en ligne, d’autres par contre ont utilisé la peinture, l’humour, la poésie à travers le slam pour sensibiliser et faire danser la population anxieuse, une invite au changement de mentalité ainsi qu’à la solidarité pilulent sur la toile.
Au pays d’Ali Bongo Ondimba, les populations croisent les doigts de voir toutes ces mesures de restriction des libertés prendre enfin fin, et la vie redevenir celle d’avant mars 2020. Ce mois qui restera à jamais gravé dans nos mémoires. Ce mois où tout a basculé quand les autorités ont décidé de mettre en place ces mesures barrières qui, malgré leur côté préventif, nous ont pourri la vie.
Mais enfin de compte nous pouvons désormais faire un ouf de soulagement et dire, dans bientôt la fin du calvaire. Et pour y arriver, il faut revoir notre mode de vie, de travail, afin de développer un modèle qui associe expansion des activités et responsabilité dans le développement solidaire du pays.