Vanessa Mazaly l’attaquante prolifique et méga star de l’équipe seniors dames du Gabon et ses coéquipières viennent de chuter à Brazzaville face aux diablesses rouges pour le compte de la première manche (2-1). La sélection du Gabon avait déjà buté contre elles sous Cédric Ndinga Mapangou à Libreville avant d’aller prendre la qualification à Brazzaville.Opposés à un adversaire abordable en barrages de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), les Panthères tomberaient de très haut si elles s’inclinaient face au Congo, à Libreville. Car, Brazzaville n’est pas une foudre de guerre malgré la régularité de leur championnat national féminin les dispositions et le confort des Gabonaises est nettement au dessus.

Elle pourrait acter l’échec du retour de certaines très vite sous les couleurs tricolores Vert Jaune Bleu et aussi un nettoyage de certaines presque périmées. Sur le papier, il n’y a pas vraiment photo. Mais entre la théorie et la réalité d’une compétition souvent piégeuse, qui a vu plusieurs favoris manquer de sortir par la petite porte, il y a un monde et 90, voire 120 minutes sur le terrain.

Celles-ci se dérouleront sur la pelouse de Monedan à Libreville, qui verra s’opposer le Gabon et le Congo en match retour du premier tour des éliminatoires. Bien que sans championnat elles ne sont pas favorites, les Panthères n’ont pas le droit à l’erreur s elles ne veulent pas voir leur campagne tourner au fiasco. Voici pourquoi une élimination prématurée serait un cataclysme.

ESPÉRANCE !

La qualification est possible et en espérant que le sélectionneur fasse venir les ses parias. Il est plus qu’important qu’il ramène tout le monde, parce-que le Congo n’est pas un cador africain, 2 buts en une mi-temps l’hôte a mérité sa victoire mais n’a pas non plus brillé durant ces 90 minutes. Seule Christ Vanelle a marqué les esprits avec son but et une inlassable combativité sur le front de l’attaque. Derrière, aucune joueuse ne semble véritablement se détacher dans cette équipe qui présente une défense relativement perméable, propice aux accélérations des flèches de Mazaly, Flora Bouyi, Winnie Mapangou.

Perdre la face à cette Nation, qui n’a pas remporté un match à élimination directe depuis fort longtemps, représenterait une énorme contre-performance pour les Tristan Mombo. Même diminués physiquement, les filles se doivent de l’emporter face aux Diablesses rouge. Parce-que le Gabon est a priori meilleure qu’en 2019, un terrible échec au égard aux regard des performances joueuses comme Mapangou, Patricia, Wassende, Marielle Bouyou, la Shwanna, Maria Okila.

LES INQUIÉTUDES

Une élimination pourrait menacer la poursuite du mandat de ce dernier, un scénario catastrophe à Libreville pourrait-il néanmoins l’empêcher de mener à bien cette mission ? Ne pas être dans le dernier carré, ce ne serait pas une faute, pas du tout, mais ça ne correspondrait pas à notre valeur en cas d’élimination face aux voisines bricoleuses, les filles ne feraient logiquement pas l’économie d’une profonde remise en question, qui pourrait voir le protégé de certaines quitter le navire plus tôt que prévu, même si l’État Gabonais affiche plutôt un comportement délinquant avec les formations des filles. C’est dire toute la pression qui pèse sur l’équipe du Gabon avant d’entrer dans le vif du sujet à la maison en revoyant le poste de dernier rempart Chimène cette ex défenseure devenue gardienne de but n’a plus les jambes de la jeunesse. Maria aurait été judicieux.

Avec tribunesportsplus.com