En effet, c’est dans le cadre du projet de coopération technique TCP/GAB/3703 intitulé appui au développement de l’aquaculture commerciale intensive en zone péri urbaine au Gabon que l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en partenariat avec le ministère de l’agriculture, a organisé à Libreville, un atelier national de renforcement des capacités des pisciculteurs du Gabon.

En presence des professionnels de la société civile, des agens du ministère de l’agriculture, de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture et de la direction générale de l’aquaculture, ont pris part à cette formation pour renforcer leur capacité dans le domaine de l’aquaculture commerciale en zone périurbaine au Gabon.

Pour Hélder Muteia, Coordonnateur du bureau sous-régionale de la FAO pour l’Afrique Centrale, « l’aquaculture a connu un développement spectaculaire dans le monde au cours de ces dernières années, avec une production mondiale de poisson d’élevage qui est passée de 17 millions de tonnes au début des années 1990 à plus de 114 millions de tonnes de nos jours ».

Ainsi, le présent projet de coopération technique (TCP) qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative Globale de la FAO sur la croissance Bleue a pour objectif de tester des nouvelles méthodes de développement d’une aquaculture commerciale durable, a indiqué, le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, lors du lancement dudit atelier, la semaine écoulée.
Soulignant aussi que ce projet va également contribuer à la croissance durable de la production halieutique gabonaise. « L’aquaculture alors devient une alternative devant procurer à l’être humain des protéines animales de qualité et ce, dans un contexte où la protection des écosystème et de la diversité constitue une priorité pour de nombreux États et gouvernements », a fait remarqué le Biendi Maganga Moussavou, ministre de l’Agriculture.

Ce renforcement des capacités des pisciculteurs du Gabon est important, à travers notamment les échanges, un apprentissage mutuel et une réflexion concrète sur les particularités nationales, en vue d’une adaptation plus harmonieuse et plus efficace de ces pratiques innovantes dans le domaine de l’aquaculture.

Pour le cas du gabon, la production du poisson d’élevage destinée à la consommation humaine « dépasse actuellement la production de poissons sauvages issues de pêche et le sous-secteur de l’aquaculture représente l’un des secteurs de production alimentaire en plus forte progression avec, actuellement, une croissance annuelle de l’ordre de 5 à 8 % ».

Pour le représentant résident au Gabon et Sao-Tomé-et-Principe, a affirmé que la FAO a initié plusieurs programmes et projets en Afrique centrale, notamment au Cameroun en partenariat avec le FIDA et la Banque africaine de développement, en République Centrafricaine et au Tchad sur les fonds du programme coopération technique de la FAO, et aujourd’hui au Gabon, pour appuyer le développement durable de la pisciculture commerciale et des chaines de valeur des produits aquacoles.

Ce projet d’appui au développement de l’aquaculture commerciale en zone périurbaine répond aux engagements pris dans le cadre de programmation pays 2017-2022 entre la FAO et le Gabon au niveau du domaine prioritaire relatif au développement des chaines de valeur durables dans l’agriculture, l’élevage, la forêt, la pêche et l’aquaculture qui permettra ainsi au secteur aquacole privée gabonais histoire de contribuer pleinement aux objectifs de diversification de l’économie et de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Warren aymard