Très modestement, de ma minime expérience dans les Cabinets ministériels et à la lecture des faits politiques, *mon analyse, approximative certes* , peut se construire autour de trois (3) simples pour convoquer mon envie d’apprendre.

Très modestement, de ma minime expérience dans les Cabinets ministériels et à la lecture des faits politiques, *mon analyse, approximative certes* , peut se construire autour de trois (3) simples pour convoquer mon envie d’apprendre.

1. À une échelle plus large, est-il possible que dans un contexte socioéconomique aussi aggravé par la pandémie à l’origine de l’accentuation de la précarité, qu’un projet de texte dont le contenu est susceptible d’inaugurer une grave polémique, (Arrêté signé du PM soit-il), soit directement soumis porté à la connaissance du Conseil de Ministres dirigé par le Chef de l’Etat, sans qu’une mouture ne soit soumise au Premier Ministre , puis défendue en Conseil interministériel par les Ministres porteurs ?

2. Est-il possible qu’un PM permette son annonce à un Conseil de Ministres sans qu’une copie n’ait été transmise avant à sa Particulière Attention et que quelques Conseillers s’y penchent pour formuler des avis et orientations validés ?

À moins que ces avis et orientations n’aient pas été suivis ou que tous les éléments n’aient pas accompagné la Fiche technique pour décrire le parcours par les 2 Chambres du Parlement, très peu de gabonais imaginent mal le PR être surpris.

3. Quel peut être, dans les procédures d’élaboration par les Cabinets de Ministres, des textes pouvant avoir force de lois, le rôle du Conseil d’État ?

Je ne suis pas juriste donc je n’ai pas de réponse formelle, en dehors de savoir que les projets doivent y transiter, si importants.

4..le Conseil Économique, Social et Environnemental aurait dû ou pu faire quoi avant de soumettre ce projet d’Arrêté en Conseil de Ministres ? Je ne sais pas non plus, en dehors de ce qu’il s’agit d’une Institution consultative qui évalue l’impact des mesures gouvernementales et formule des avis et suggestions.

De ma lecture de profane , j’ai la faiblesse de redouter une chose. Que cette décision de la Haute Juridiction qui n’a pas souvent satisfait l’opinion entière, peut ressembler aux yeux du Copil Citoyen initiateur de la requête, à un désaveu.

Peut-être pour une autre frange de gabonais, un prétexte discutable, fondé ou infondé, qui ouvrirait la voie à un remaniement du gouvernement que les initiés à la politique nationale redoutent depuis les dernières locales.

Ils peuvent aussi aller vite en besogne, l’agenda du Chef de l’Etat étant difficile à explorer.

En réalité, la Cour Constitutionnelle semble avoir fait oeuvre utile en disant le droit au détour de la forme et du fond de cet Arrêté, malgré les arguments juridiques du Gouvernement et du Copil Citoyen

Pour tous les gabonais, préoccupation permanente du Président de la République, SE Ali BONGO ONDIMBA, la balle est à nouveau à terre. On ne sait pas jusqu’à quand.

Edgard NZIEMBI DOUKAGA, Citoyen .