Dans ses déclarations, Romain Molina disait avoir enquêté durant deux ans et demi sur les cas de pédophilie dans l’univers du football gabonais. Le même individu affirme avoir recensé dix-huit personnalités du monde du football qui auraient abusé sexuellement des mineurs passionnés par le ballon rond.

Plusieurs mois sont passés, ni le peuple gabonais, ni la justice de notre pays qui lui aurait donné toutes les autorisations pour pouvoir réaliser son enquête imaginaire, n’ont reçu l’once d’une information de son travail.
Étrangement c’est avant la CAN 2021 que lui et ses commanditaires nous ont servi, à grand renfort médiatique, une telle boule puante pour ensuite constater qu’une fois l’événement fini pour l’équipe nationale, les panthères, le sujet a complètement disparu. Il n’y a plus de révélations sur cette affaire. Est-ce bien sérieux cette manière de jouer contre son pays à tous les niveaux?

Et ce n’est pas faute d’avoir attiré l’attention de tous sur certaines anomalies à la suite de ses déclarations. D’abord, Romain Molina a mené son enquête dans quel pays puisqu’il n’a jamais mis ses pieds au Gabon? Il a été en contact avec combien de victimes puisqu’il faut bien partir de quelque part? A quel niveau des appels à contribution? Quid des victimes recensées par ce manipulateur démasqué?
La pédophilie dans le monde du football gabonais doit certainement exister. C’est une réalité mondiale, nous dit-on. Mais tel que le sujet a été amené dans notre pays, cela puait la manipulation et les règlements de comptes. Alors la question à se poser était: la tête de qui ces gens là veulent faire tomber? Dès cet instant vous comprenez mieux leurs tirs.

En d’autres mots, l’objectif pour ceux qui sont allés chercher Romain Molina n’était pas d’éradiquer la pédophilie dans le football gabonais, ils s’en moquent. Eux-mêmes ils sont plein de vices. Le but était de détruire certains dirigeants du football. Rien de plus. Vous aurez compris pourquoi le sujet a totalement disparu comme il est venu.

Pierre Alain Mounguengui, le président de la FEGAFOOT a d’abord été accusé de couvrir la pédophilie dans le monde du football gabonais. Au lieu d’être interrogé aux endroits indiqués, c’est  maintenant à l’enrichissement illicite qu’il est convoqué. Cette façon de faire nous rappelle le cas Brice Laccruche Alihanga. Il nous a été dit qu’il aurait détourné des milliards. Ironie de l’histoire, il est jugé pour une affaire de faux papiers.

Ils ont voulu dégager Eugène Mba de la mairie de Libreville, ils lui ont inventé des casseroles. Or, l’opinion publique sait qu’il paie sa capacité à s’indigner face à la bêtise délirante. Ils ont voulu nuire à des entreprises françaises pour privilégier les leurs, ils ont crée à Colas un profil sulfureux. Est-ce sérieux ce type d’imbécilités? Ils veulent nuire à un fils d’Omar Bongo, ils ont tenté de lui coller une étiquette d’ivrogne violent. Tel est leur mode opératoire.

Maintenant que l’infographe aux complexes multiples, chargé de gérer la parole présidentielle est arrivé à Paris, il devra expliquer au juge français les raisons et les conditions de détention des enfants de la France injustement incarcérés au gros bouquet. Ce cinéma qui joue contre le Gabon n’a que trop duré. Jean Luc Mélenchon aurait certainement rajouté: » dégagez « .
Dans l’histoire de l’humanité, les collabos ont toujours mal terminé et nous y sommes car leur procès a bel et bien commencé.

Par Télesphore Obame Ngomo