Dans son adresse à la nation, Mardi 28 juin 2022, le Président gabonais Ali Bongo Ondimba s’est félicité pour l’adhésion de son pays le Gabon au Commonwealth. Pour le numéro un gabonais l’acte officiel de cette adhésion, est le résultat d’un long processus de rencontre, de négociation à la fois sur plan diplomatique et stratégique. « We made it ! », pour l’essentiel, selon Ali Bongo Ondimba «Son pays est enfin arrivé à destination pour son « Emergence à tout Prix » par le biais de cette entrée officielle
«Nous y sommes arrivés ! » a-t-il précisé dans son discours.

Ci-dessous l’intégralité de son discours

Gabonaises, Gabonais,
Mes très chers compatriotes,
« We made it ! »

Cette expression, en langue anglaise, signifie : « Nous y sommes arrivés ! ».

Le 25 juin 2022, le Gabon est devenu membre du Commonwealth, une famille forte de 56 pays regroupant 2,5 milliards de personnes.
Ce jour est historique.

62 ans après notre Indépendance, notre pays s’apprête à ouvrir une nouvelle et glorieuse page de son Histoire, j’en suis certain.

L’idée de faire adhérer le Gabon au Commonwealth, je l’ai longtemps mûrie avant de prendre ma décision. Cette décision, je l’ai, par la suite, toujours assumée. Contre vents et marées. Et Dieu sait si les vents ont souvent été contraires.

Je tiens ici à remercier l’ensemble des membres de cette grande famille, qu’est le Commonwealth, qui nous ont soutenus et ont permis l’intégration de notre pays au sein de cette organisation de premier plan.

Mais avant tout, cette adhésion n’aurait pas été possible sans les efforts de tous. Des institutions, des administrations, des associations et de vous, citoyens de notre grand pays.

Aujourd’hui, c’est le Gabon, nous tous au Gabon, qui avons gagné. Et c’est ce que l’Histoire retiendra.

Mes chers compatriotes,

L’adhésion du Gabon au Commonwealth est une reconnaissance. La reconnaissance que notre pays, quoi qu’en disent les mauvaises langues, ici comme ailleurs, est un pays qui progresse.

Qui progresse dans la bonne direction. Qui est chaque jour plus solide sur le plan économique. Plus juste sur le plan social. Plus ouvert sur le plan sociétal.

Si le Gabon n’avait pas été « au niveau », comme certains l’ont prétendu, jamais il n’aurait été admis au sein de cette prestigieuse organisation. Or, notre pays est largement au niveau. Nous sommes largement au niveau.
Cette adhésion au Commonwealth en est la preuve.

L’adhésion du Gabon au Commonwealth est aussi, et avant tout, une opportunité.
Sur le plan économique, notre pays est mieux placé pour attirer des investisseurs internationaux dans des secteurs toujours plus diversifiés.

L’anglais est la langue la plus parlée dans le monde. Elle est la langue des affaires. Pour nous Gabonais, l’adhésion au Commonwealth signifie à terme plus d’emplois créés, plus de richesses distribuées.

Sur le plan diplomatique, l’adhésion au Commonwealth permet à notre pays de poursuivre sa politique de rayonnement sur la scène internationale et de diversification de partenariats. Le Gabon est un pays souverain. Ses institutions doivent être respectées. Moi président, je ne tolèrerai pas qu’il en soit autrement.

Cette adhésion au Commonwealth est de nature à conforter notre position, déjà forte, sur la scène internationale. Elle nous permettra d’être encore plus respectés. Et il y a de quoi. Le Gabon est membre pour deux ans du Conseil de sécurité des Nations unies. Sur le climat, le « sujet du siècle », le Gabon est un acteur de premier plan.

L’adhésion au Commonwealth est également bénéfique sur le plan culturel. Demain, nos étudiants auront plus facilement accès aux meilleures universités, dont nombre sont anglophones. Ils auront accès aux savoirs les plus innovants dont beaucoup sont en langue anglaise.
S’ils parlent également anglais, ils verront leurs opportunités décuplées au Gabon, comme partout dans le monde.

Mes chers compatriotes,

Nous vivons aujourd’hui un tournant. Un tournant historique. Aussi important que celui intervenu en 1960. Pour le Gabon, l’adhésion au Commonwealth, c’est la promesse d’un présent prometteur. Mais aussi, et surtout, à l’heure de la mondialisation, la garantie d’un avenir meilleur.

Demain ne sera plus tout à fait comme aujourd’hui.

En attendant, nous pouvons être fiers de nous !

Je vous remercie.