Le peuple gabonais, plus de deux millions de personnes, s’est forgé depuis l’indépendance du pays, en 1960, une culture propre qui n’est ni la culture traditionnelle des différentes ethnies qui le composent, ni la culture occidentale moderne. Dans son texto du jour, l’analyste des politiques publiques Petit-Lambert Ovono fait allusion à la mise sur pied d’un ensemble d’innovations en faveur de la valorisation de notre culture, selon lui, pour ce faire, l’autonomisation culturelle du Gabon nécessiterait la construction d’une industrie culturelle.

Ci-dessous, l »intégralité de son analyse.

Considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social,la culture est le fondement même de l’homme et de la femme. Les différents groupes ethnolinguistes gabonais ont des pratiques et des croyances qui véhiculent des valeurs, il faut les développer, les exporter. Cela renforcera le dialogue et les échanges entre ces différents groupes et renforcera le ciment de l’unité nationale.

À côté de ces rites et croyances gabonaises, il y a des croyances et des pratiques venues de l’étranger. Certaines véhiculent des valeurs bien connues, tel est le cas du christianisme qui est porteur des valeurs judéo-chrétiennes, et de l’islam.
Que tire le Gabon de ces croyances? Quelles sont les valeurs qu’elles apportent pour le bien être de nos populations?

C’est en identifiant chacun de ces rites, croyance et pratique qu’on doit organiser ce secteur, et mettre sur pied les entreprises culturelles dotées des règles de création, de fonctionnement, de financement, de contrôle et de gestion transparente.
Ainsi sera réalisée le modèle gabonais d’autonomie culturelle.
Le débat est ouvert, à chacun et à chacune d’apporter sa critique et ses propositions.
Bonne journée.

Petit-Lambert Ovono Évaluateur Certifié des Politiques Publiques ,Présidente Sogeval