« On ne remarque jamais ce qui a été fait; On peut seulement voir ce qui reste à faire. » Cette maxime de
Marie Curie à été évoquée ce 27 octobre, à Libreville dans un échange fraternel et panafricain avec Blaise Abel EZOO ENGOLO, le secrétaire général de la conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA). C’était à l’occasion d’une conférence de presse, à l’intention des médias africains, marquant le lancement des festivités commémoratives du trentenaire de cette institution de régulation du secteur éponyme.

Placée sous le très haut patronage de S.E Ali Bongo Ondimba, le moins que l’on puisse dire est que cet événement historique, au regard de cette ouverture au public, lui aura donné l’occasion de baliser le chemin parcouru depuis le 10 juillet 1992 ,date la signature du traité de la CIMA à Yaoundé.

L’histoire retiendra donc cette mue perceptible qui a permis à la CIMA,référence en matière d’intégration économique en Afrique, de se positionner au cœur de la dynamique de préservation des droits des assurés et des bénéficiaires des contrats . A la clé, un objectif bien affirmé : le financement des économies des 14 pays membres. Une vraie bouffée d’oxygène dans un contexte où les évolutions économiques, technologiques, scientifiques écologiques et sécuritaires doivent selon lui impacter l’orientation de l’action de tout régulateur .

Rappelons que dès sa création, la CIMA est dotée de pouvoirs de supervision. Ses prérogatives comprennent entre autres, l’octroi des agréments, le contrôle de la solvabilité des entreprises, les sanctions à ces mêmes entreprises, le retrait d’agrément, etc.

Après trois décennies d’existence le bilan de la CIMA est plus qu’encourageant. L’organisation a réussi à structurer le marché des assurances des Etats membres, le dotant d’un cadre légal harmonieux et d’une autorité de contrôle commune. La CIMA a également œuvré à un meilleur équilibre des mécanismes institutionnels et au respect des normes prudentielles.

Pour continuer cette titanesque oeuvre, le natif de Sangmelima, le chef lieu du département du Dja et lobo, dabs l’extrême sud du Cameroun, sa majesté Blaise Abel Ezo’o Engolo est appelé à maintenir le cap. Depuis quelques mois qu’il a été porté à la tête de cette Institution panafricaine, sa touche personnelle est perceptible et appreciable dans le milieu des assurances des pays membres. Il lui est ainsi demandé de maintenir cet esprit de sollicitude qu’on a pu observer et que les acteurs de cessent d’apprecier.