Détenu à la Prison centrale de Libreville, pour des faits de malversations financières, dont la justice n’a pas encore statuer sur son degré implication ou non, Brice Laccruche Alihanga – BLA – tenterait depuis sa cellule d’organiser la défense de son dossier judiciaire, selon les dernières révélations faites par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, dans l’une de ses parutions du mois de mars dernier, ndlr.
En effet, l’ancien Directeur de Cabinet d’Ali Bongo Ondimba voudrait mener les enquêteurs à l’audition des responsables de la Direction générale du budget, et celui de la Direction générale des services du trésor. Afin d’obtenir des témoignages de ces hauts cadres de l’administration financière de l’État qui devraient, selon le Conseil de Brice Laccruche Alihanga, préciser par exemples les dates, les lignes budgétaires et le cadre légal des détournements imputés à son client, estime pour sa part Maitre Anges Kevin Nzigou, indique les sources de Jeune Afrique. Sans toutefois donner les raisons qui militent en faveur de cette volonté, tout-porte à croire que ‘BLA’ chercherait dans cette démarche, une sorte de moratoire favorable à sa cause selon de nombreux observateurs. Qui voient en cela une sorte de « coup raté » de la part de l’ancien « messager » du chef de l’État. Dans la mesure où si la justice accédait à cette requête, les concernés devraient simplement confirmé les soupçons de malversations financières dont la justice a été saisie. Ce qui ne fait pas d’eux des complices de ces détournements, expliquent d’autres sources. Il est clairement établi que ce soit du Directeur général du budget ou du Directeur général des services du trésor public, ces compatriotes de part les fonctions qu’ils occupent au sein des régies financières, sont victimes de dénonciations diverses et d’acharnement de la part de personnes malveillantes. Dont l’invective est devenue le quotidien de la marque déposée, pour illustrer une sagesse locale qui dit :« Dans la forêt, l’arbre ne tombe jamais seul ». En effet, il faut comprendre à travers ce dictons que dans nos traditions communautaires, il y en a, qui ont fait de l’éthique et du bon sens, une compréhension assez biaisée pour entraîner grand mond dans leur sillage. Et faire croire à l’opinion nationale que les soupçons qui pèsent à l’encontre de ‘BLA’, le sont d’un fait provoqué. Mais, en réalité l’on assume que ce que l’on a récolté.
Par Thierry Mocktar