Libreville, le 02 novembre 2022. A l’initiative du réseau des femmes du secteur minier d’Afrique(AWIMA), en collaboration avec le ministère gabonais en charge des mines, l’atelier de réflexion et d’échanges sur le contexte environnemental, social et de gouvernance dans le secteur minier au Gabon, s’inscrit dans le cadre du partenariat UE –Afrique sur la construction des chaines de valeur des matières premières durables. Les travaux ont été ouverts par le Ministre gabonais des Mines Elvis OSSINDJI.Réunis autour de la composante 4 du projet ‘’ AfricaMaVal ‘’, initiative de 03ans financée par l’Union Européenne à travers l’horizon Europe, les experts ont axé leurs travaux sur une réflexion approfondie autour du contexte environnemental, social et de gouvernance en matière de développement du secteur minier en Afrique tel que préconisé dans les dix pays pilotes, dont le Gabon, concerné par ce projet.

Les participants et intervenants auxdits travaux, des experts en matière environnementale issus de différentes administrations publiques Gabonaises ainsi que du secteur privé (la COMILOG) notamment, et des membres de la société civile représentée par le ROLBG (le Réseau des Organisations Libres de la société civile pour la bonne Gouvernance), ont passé en revue tous les contours du projet. La participation massive et qualitative démontre de l’engagement de toutes les parties prenantes sur la question de développement de l’industrie minière au Gabon. Il s’est agit pour ces spécialistes, d’identifier et analyser les principales forces, faiblesses et lacunes des lois, politiques et règlementations minières qui s’alignent sur l’ESG au Gabon.

La composante 4 du projet ‘’AfricaMaVal’’ en débat, vise la sécurisation de l’accès aux matières premières principalement les minerais critiques, tout en garantissant un développement local durable dans les meilleures conditions environnementales (ESG), qui conduirait à un environnement commercial durable à long terme pour les entreprises européennes et africaines. L’Afrique qui a longtemps été marginalisée en matière de redistribution des dividendes produites par ses richesses extractives, entend donc veiller au grain en vue d’aboutir à des résultats et traitements honorables sur cette question. Ainsi, l’Union africaine dans le cadre de l’implémentation de la vision minière africaine et de l’Agenda 2063, veut assurer un développement inclusif et durable de ses ressources minières par leur utilisation stratégique.

Il est à signaler que la rencontre de la capitale Gabonaise a été initiée et conduite par ‘’AWIMA’’, le Réseau regroupant plus d’une quarantaine d’associations nationales de femmes du secteur minier d’Afrique. Il a été créé en 2015 à Nairobi au Kenya. Selon sa présidente, Balbine Pascaline OMGBA, présente à ces travaux, les objectifs poursuivis par ce réseau sont essentiellement axés sur la représentativité et la participation active des femmes dans le secteur minier, en prenant en compte toutes les problématiques qui constituent des freins à l’épanouissement des femmes dans les secteurs extractifs.

Aussi, à l’ouverture desdits travaux, Elvis OSSINDJI, le Ministre Gabonais des Mines a vivement salué l’engagement de ces femmes, et particulièrement Patricia OUSSOU, point focal ‘’AWIMA’’ local, pour les efforts consentis dans ce domaine. Pour le membre du gouvernement OSSOUKA, le Gabon est en avance en matière de reconnaissance du potentiel féminin et son impact sur le plan du développement, à en juger par cette action forte menée par le chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA, qui a déclaré la période 2015-2025, la décennie de la femme Gabonaise.

La rencontre de Libreville, a enregistré la présence majoritaire des femmes, notamment celle de l’ancienne présidente de l’Association ‘’ AWIMA’’, la ghanéenne Georgette BARNES SAKYI ADDO ; celle de la présidente de l’ITIE, Léontine BIBEY, ainsi que de plusieurs autres experts femmes du ministère des Mines du Gabon.