Le ministre des Affaires Etrangères, Michaël Moussa Adamo a officiellement lancé jeudi 3 novembre 2022, la première édition des Conversations Diplomatique du Gabon. La rencontre s’est tenue en présence du ministre des Eaux et forêts, Lee White et de l’ensemble de la classe diplomatique présent sur le territoire national.

Le ministre des Affaires Etrangères, Michaël Moussa Adamo

Le ministre des Affaires Etrangères, Michaël Moussa Adamo

Dans l’optique de renforcer l’élan de coopération entre leurs différents pays, cette première journée des conversations diplomatiques avait pour objectif de familiariser les Ambassadeurs et les représentations diplomatiques au Gabon sur la politique climat, la politique environnementale et les ambitions du Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba sur la protection de l’environnement, la biodiversité et le crédit carbone.

A l’initiative du ministre des Affaires Etrangères, Michaël Moussa Adamou et placée sous le thème « prospectives de la diplomatie climat et biodiversité du Gabon », cette rencontre sera désormais une dimension incontournable des rencontres diplomatiques bilatérales.

La question du changement climatique était au cœur des premiers mots adressés par le Ministre des affaires étrangères Michael Moussa Adamou au diplômates «Je me réjouis que nous renforcions notre coopération sur des questions essentielles, les changements climatiques, la protection de la biodiversité à la sécurité et à la prospérité mondiales, notamment en continuant à mutualiser les efforts pour la protection de l’environnement, agir résolument ensemble pour la lutte contre les changements climatiques, la préservation de biodiversité, Je saisi une fois de plus cette opportunité pour vous réitérer les salutations cordiales du Président de la République de Chef de l’État Ali Bongo Ondimba, à l’endroit des souverains chefs d’États, Éminents dirigeants des différentes institutions et organisations que vous représentez dignement dans notre pays.», a-t-il exprimé.

Le Gabon est le porte-parole du continent africain, leader mondial pour la lutte contre les changements climatique et la protection de la biodiversité. Son leadership n’est plus à démontrer. A l’aube de la cop27 prévue en Égypte, la première conversation diplomatique a été l’occasion pour les autorités gabonaises de dresser un bilan non exhaustif du mandat du Gabon à la tête du groupe des négociateurs africains. A ce sujet, rappelons qu’en 2020 et 2021, le Gabon s’est particulièrement illustré par la recherche permanente de solutions susceptibles de contribuer à la limitation du réchauffement de la planète.

« Nous savons tous que l’Afrique souffre aujourd’hui de toutes les émissions de gaz à effet de serre et de toutes les émissions de Co2 de plusieurs pays industrialisés et partant de ce constat l’Afrique doit être récompensé à sa juste valeur au niveau de la Cop27», a rappelé l’Ambassadeur du Maroc au Gabon, Abdellah Sbihi.

Le vice doyen du corps diplomatique et Ambassadeur du Maroc au Gabon, a également indiqué, « Nous connaissons tous le leadership du Gabon grâce à ses efforts louables. Nous apprécions tous en tant qu’ambassadeurs, tous les efforts consentis par son excellence monsieur le président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui fait du Gabon un des leaders sur le plan mondial et sur le plan international dans le cadre de la biodiversité et la protection de l’environnement et du climat ».

S’il est nécessaire de rappeler, le Conseil des nationales Unies sur les changements climatiques a certifié 187 millions de tonnes de crédit carbones au Gabon qui pourront être commercialisé. Et que 90 millions de tonnes pourront être mis sur le marché des crédits de compensation et peut être au niveau de la COP27.

Le Gabon a réaffirmé sa vision d’une politique climatique intégrée à la politique africaine de développement durable déclinée dans l’agenda 2063 de l’union africaine.

Vice doyen

Vice doyen du corps diplomatique et Ambassadeur du Maroc au Gabon,Abdellah Sbihi.

Dans cette perspective de renforcer davantage l’élan de coopération entre leurs pays, les conversations diplomatiques sont prévues se tenir désormais après tous les trois mois.