Dans la vaste diversification de l’économie gabonaise, tel que prôné par le sommet de l’Etat, notamment par le président de la République Ali Bongo Ondimba, aux côtés du Gabon vert (la forêt et le bois), du Gabon bleu (les richesses marines et autres), du Gabon des services, dans le développement du pays, il y a aussi le Gabon industriel qui est une réalité qui ne souffre d’aucune contestation. A cet effet, chaque pan de ce secteur concourt à sa manière à l’économie gabonaise.

Le Gabon industriel est cette marque de fabrique qui fait partie intégrante du génie gabonais, autrement l’élément clef du « Made in Gabon ». Le savoir-faire des produits issus de la production de l’industrie gabonaise. Pour cela, le Gabon industriel tient sa place. Il suffit simplement de voir à travers l’étendue du territoire national, les industries qui font la fierté du pays. Et les « Journées de l’industriel » annoncées pour du 10 au 12 novembre 2022 au jardin botanique de Libreville dans le premier arrondissement, ne sont autres qu’une reconnaissance pour vendre ce pan du Gabon industriel.

« (…). Industrialiser le Gabon, c’est diversifier son économie, assurer sa montée en gamme et favoriser la création d’emplois. Pour ce faire, il nous faut mesurer l’état des lieux de la mise en oeuvre de la Stratégie Nationale d’industrialisation, ses 54 projets, et veiller à son alignement sur le Plan d’Accélération de la Transformation. Le Gabon veut accélérer son industrialisation par la mise en oeuvre des moyens visant la promotion du secteur et des  »externalités positives » ainsi que leurs impacts importants sur le reste de l’économie ». Tel est un extrait de la substance du propos du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à l’occasion des « Journées de l’industriel » à venir.
Il faut souligner que pour lesdites journées, ce sera une occasion donnée pour la découverte des produits et services issus de l’industrie gabonaise.

Une occasion pour faire connaître les produits et pourquoi pas faire fructifier ses affaires à travers des contrats et autres partenariats. D’autant que ces journées elles vont permettre d’ « assurer la visibilité la visibilité des entreprises industrielles ; promouvoir la production locale  »Made in Gabon » ; exposer et vendre des produits ; faire connaître les métiers ; aider les ménages à optimiser leurs achats en minimisant leurs dépenses ; répondre aux attentes du gouvernement en matière de lutte contre la vie chère ; nouer des partenariats ; traiter des thématiques en vue de relever les défis actuels communs ». Autrement dit, à travers les « Journées de l’industriel », le but est de faire en sorte que tout le monde sache le « niveau d’avancement du tissu industriel au Gabon et les opportunités d’investissements, dans l’optique d’améliorer la compétitivité du secteur ».

Et « cette compétitivité nécessaire pour faciliter l’accès aux marchés régionaux et mondiaux dépend de la disponibilité des ressources humaines qualifiées, d’infrastructures économiques viables et d’un cadre des affaires favorables. C’est pourquoi, le secteur industriel, les partenaires, ainsi que l’Etat, doivent avancer ensemble en prenant en compte l’importance stratégique de conduire une démarche d’optimisation qui permet une mise à niveau graduelle et concertée du secteur » lit-on dans le document distribué à la presse le samedi 5 novembre par les organisateurs.

Ceux qui feront le déplacement pour ces « Journées de l’industriel » ne seront pas deçus. Ils auront toute la chance de voir une grande exposition des produits « Made in Gabon », tout le savoir-faire local en termes industriel. Sans oublier des points focaux pour ceux qui tiennent à se lancer dans le secteur qui trouveront des oreilles attentives autour des ateliers…

In fine les « Journées de l’industriel » sont à plus d’un titre importantes pour tous, notamment pour l’Etat (jeter les bases de la concertation nationale sur l’industrie, en donnant la parole aux acteurs concernés afin d’échanger autour des principaux points de blocages qui entravent aujourd’hui le développement du secteur, ainsi que les défis qui restent à surmonter pour que ce dernier exprime son plein potentiel), les entreprises (pour leur permettre de trouver de nouveaux clients ; présenter de nouveaux produits ; nouer des partenariats ; faire une veille sur son marché et évaluer la concurrence) et les consommateurs qui tireront profit grâce à l’acquisition des « produits à moindre coût ; découvrir le talent et le savoir-faire de [nos] industriels ; présenter des nouvelles opportunités aux chercheurs d’emplois ».

Il ne reste plus qu’à aller faire un tour aux dites « Journées de l’industrile », car chacun y trouvera son compte. On annonce une centaine d’entreprises gabonaises partie prenante, plusieurs exposants et de nombreux produits locaux estampillés « Made in Gabon ». Le déplacement vaut donc le détour.

Kevin aymard Lelengui