Après près de deux semaines de négociations, la 15ème Conférence des Parties (Cop15) à la convention sur la biodiversité (CDB) présidée par la Chine et accueillie à Montréal par le Canada s’est achevée par l’adoption, pour la première fois, d’un cadre mondial ambitieux pour la biodiversité.

A travers cet accord, le monde s’est engagé à protéger d’ici 2030, 30% des espaces terrestres et 30% des espaces maritimes de la planète, à mobiliser 200 milliards de dollars par an, dont 30 milliards annuellement à terme sous forme d’aide publique au développement pour la biodiversité, et à mettre en place un fonds mondial pour la biodiversité gouverné par le fonds pour l’environnement mondial (GEF).

Ce dernier s’articule principalement autour de 4 objectifs et 24 cibles que chaque pays devra mettre en œuvre afin d’inverser la perte de la biodiversité d’ici 2050. Enfin, il tiendra compte de l’évolution des écosystèmes pour adapter les actions et les efforts de préservation.

Les pays Africains ont salué les efforts de mobilisation de la communauté internationale qui ont permis à l’aboutissement de ce nouveau cadre mondial.

Pour sa part, le ministre de l’Environnement, le Professeur Lee White a déclaré : « C’est un aboutissement majeur pour la CDB. Nous avons un accord dans lequel les deux parties ont obtenu plus que ce qu’elles attendaient. Le monde nous regarde et les projecteurs seront tournés vers les pays développés et leur capacité à respecter cet accord et à s’engager promptement. Nous devons maintenant passer à un état d’esprit d’exécution et de mise en œuvre.

Le Gabon, qui est l’une des nations au bilan carbone le plus neutre sur Terre, avec 88% de couverture forestière, 22% de nos terres et 27% de nos océans protégés, continuera à œuvrer pour plus d’ambition pour la nature et les populations. »