En année électorale, on verra de tout dans ce pays. Un quidam sort de son trou et veut chercher une lisibilité. Tous les moyens sont bons pour faire parler de lui. Jusqu’à vouloir user du chantage. Et les maître en la matière sont déjà sur les starting-blocks, comme cet hurluberlu, Erwan A Ipoungou Bayackaboma, sorti d’on ne sait où et qui ose venir s’adresser au président de la République comme s’il avait affaire une vulgaire personnalité.

Il réunit quelques jeunes oisifs et bangandos de son quartier, et il déroule un discours dans lequel il fait son cinéma en venant interpeller le chef de l’Etat. Le gaillard d’on ne sait d’où il sort, sachant la concertation politique en cours qui ne concerne que les questions électorales, Erwan A Ipoungou Bayackaboma à qui l’on doit sûrement expliquer ce que cela signifie vient s’emmêler les pinceaux. Pour lui, on doit appeler tout.

Même quand le président de la République, lors de l’ouverture des travaux de la concertation annonce qu’il y aura dans les semaines à venir une concertation qui concernera toutes les forces vives de la Nation, Erwan A Ipoungou Bayackaboma, ne kiffe que dalle. Il doit faire son numéro de desperado pour interpeller le chef de l’Etat.

On ne comprend rien au charabia de son discours, quand Erwan A Ipoungou Bayackaboma, cherche que le cabinet du Chef de l’Etat lui ouvre ses portes pour  » bien faire les choses”, comme il l’a déclaré. Et d’ouvrir une porte ouverte “ (…). Monsieur le Président, 2023 est une année à haut risque, je vous conseille d’ouvrir une seconde porte pour un tête à tête avec les acteurs politiques, les responsables religieux, les responsables de la société civile et les syndicalistes…”

Maintenant que cela est au programme, à quoi cela servirait à Erwan A Ipoungou Bayackaboma de passer par le cabinet du président de la République ? Jeune homme, le mangement que tu cherches-là, on te voit venir, à travers une sorte de chantage.

K-aymard Lelengui