Ngningone Ateme Marie-Claude. Diplômée en Histoire des Relations Internationales, Spécialité Affaires politiques/Gouvernance/Paix et sécurité. Expert en Prévention et Gestion des conflits armés-COPAX. Chercheur au Centre d’Etudes en Relations Internationales (CERI) et au Centre de Recherche en Histoire et Archéologie (CREHA) Email:atemenamc@yahoo.fr/ +24162829867/077697723

Depuis des décennies, plusieurs esprits éveillés communément appelés hommes de sciences, de l’Afrique, sont préoccupés par l’identité africaine qui a été dénaturée ou complètement enfouie dans les décombres de l’histoire dès le contact avec l’occident et leur installation dans la région par le biais des sociétés concessionnaires et des religions importées. Certains comme Cheikh Hamidou Kane sont allés jusqu’à dire que « l’Afrique n’existe plus, elle a été dépossédée de son espace ». Cet écrivain sénégalais revient sur l’histoire contemporaine du continent africain, marquée par des questionnements identitaires avec le personnage de Samba Diallo dans L’Aventure ambiguë qui rencontre l’école occidentale après avoir lu le coran. L’écrivain dans cet ouvrage amène l’Africain à s’interroger sur les questions identitaires africaines et afrodescendantes percutées par la rencontre avec l’occident. Pour Cheikh Hamidou Kane, en reprenant l’expression de Joseph Kizerbo qui place l’Afrique au rang de victime selon qu’elle a été dépossédée de son espace, valide cet argument lorsqu’il dit lors d’une interview au Journal Le Monde en 2018 que :

Ses empires ont été dépecés en une cinquantaine de territoires, au profit des colonisateurs et qu’elle n’existe plus car ayant perdu son initiative politique et son identité endogène. Comme illustration, il prend l’exemple des langues enseignées dans les écoles africaines, la législation, l’organisation sociale et familiale calquées sur celles de l’occident.
Il donne une esquisse de solution sur la réappropriation de la Charte du Mandé, élaborée en 1236 dans l’Empire du Mali. Dans ce manifeste, les habitants pouvaient circuler d’un endroit à un autre en changeant de patronyme : un mandingue qui s’appelle Diarra, une fois chez les Wolofs, prenait le nom de Ndiaye ou Diatta. Cette organisation permettait une coexistence harmonieuse entre les communautés. Il préconise non pas un retour au passé, mais un recours au passé en s’inspirant de l’héritage des ancêtres à travers la réappropriation de l’identité endogène. On peut pousser la réflexion un peu plus loin sur l’absorption des cultures africaines par le legs colonial et la perte d’une identité propre au continent. On a eu d’autres auteurs comme Cheik Anta Diop, Joseph Kizerbo pour ne citer que ceux-là. Plusieurs mouvements sont nés avec l’intention de s’identifier à l’espace géographique ou à la couleur de la peau. Nous avons ainsi : le panafricanisme et l’afrocentrisme. Ces mouvements désignent évidemment les peuples noirs éparpillés dans le monde pour le premier, et les peuples habitant en Afrique subsaharienne pour le deuxième.

Dans les années 50, pour ce qui est de l’Afrique centrale, après l’échec de la communauté, on a des figures comme Barthelemy Boganda qui était à la recherche d’un identifiant et pour le matérialiser, en 1959, après l’échec de la communauté, lorsque la France invite ses anciennes colonies à accéder à l’indépendance soit de façon individuelle ou groupée, ce premier Président centrafricain (1958-1959) fit la première tentative dans cette voie en proposant la création d’un État unitaire après avoir combattu la concentration des pouvoirs aux mains du gouvernement général. Malheureusement, tous les États issus de la décolonisation ont suivi des politiques nationales. Ils réussissent néanmoins à mettre sur pied une union des Républiques d’Afrique centrale de forme confédérale, qui devait hériter des compétences gérées par la communauté et leur permettre d’exercer en commun la souveraineté internationale. La charte 152 de cette union fut signée à Fort Lamy le 17 mai 1960 par les représentants du Congo, de la RCA et du Tchad ; le Gabon ayant fait défection. En octobre 1958 : le projet des États-Unis de l’Afrique Latine (EUAL) de Barthélemy Boganda échoua en raison de la politique privilégiée par chaque puissance coloniale. Par conséquent, Barthelemy Boganda représente l’un des pères initiateurs ou fondateurs de l’Afrocentralisme.
La création de la CEEAC en 1983 affirme ce désir de se regrouper pour partager les valeurs communes et propres à notre environnement. D’ailleurs les 21 points de cette organisation définissent les objectifs de la communauté et révèlent une certaine quête spécifique d’une culture qui définit l’habitant et comment devraient fonctionner les institutions de cette sous-région.
Un problème s’est posé, la non appropriation de cette identité culturelle qui est restée dans une certaine hibernation à l’avantage de la culture et la connaissance occidentale. Tous les éléments d’identification sont restés folkloriques, stigmatisés avec plusieurs préjugés, déconnectés des programmes scolaires ou tout simplement oubliés.
Soucieux de la richesse ancestrale et de l’urgence de son exhumation, les intellectuelles de l’Afrique centrale se sont assis pour trouver ensemble, une façon de reprogrammer leurs connaissances et faire recours aux savoirs propres à la sous-région sans pour autant supprimer l’existant. Décider de se regrouper intellectuellement pour encadrer collectivement les programmes d’enseignement n’est pas une entreprise facile et surtout lorsqu’on décide de concevoir quelque chose propre à notre identité.

En cherchant une identité propre à soi, le recours aux éléments du passé, fondateurs de nos communautés est de mise. Ces éléments étant par le passé encadrés et détenus dans les mains de ceux qu’on appelait : les gardiens de la tradition et/ou la culture, l’identification des responsabilités reste très importante. Les scientifiques et les détenteurs de savoirs sont appelés à se mettre ensemble dans cette œuvre immense pour revisiter tous les éléments importants à institutionnaliser pour la meilleure identification de cet espace.

Le 08 décembre 2016, sous l’impulsion du Professeur François Xavier Etoa, ancien recteur de l’Université de Douala, est né le REESIRAC. Il a remplacé la Conférence des Recteurs et Responsables d’Organisations de Recherche d’Afrique Centrale (CRUROR-AC) créée le 07 février 2005 par un règlement du Conseil des Ministres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale en investissant un espace d’enseignement supérieur et de recherche presque vacant dans la CEEAC.
Le 13 octobre 2021 lors de l’installation du Comité de Pilotage de gestion des concours pour le choix d’un Hymne et d’une Devise sous-régionale, le Président de la CEEAC, Son Excellence Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, rappelait de la nécessité de prendre conscience et de transmettre aux jeunes générations « les trésors de cette intelligence sensible, intellectuelle, spirituelle, qu’est l’intégration régionale au service d’un développement humain et économique fondé sur l’équité sociale et le respect de notre environnement dans un espace régional de paix et de sécurité » en développant des outils mémoriels, mais également faire appel d’une part à la consultation générale et, d’autre part, la rigueur scientifique » si l’on veut que chaque afrocentralien se reconnaisse en eux, s’y attache et les partage avec les générations ascendantes et descendantes».

Le protocole d’accord signé le 02 décembre 2021 entre la CEEAC et le REESIRAC (Réseau des Etablissements d’Enseignement supérieur d’Afrique Centrale) visait à apporter une réponse à deux préoccupations majeures de la sous-région : (i) la reconnaissance d’un espace régional de l’enseignement supérieur, de la technologie et de l’innovation, coordonné à travers des réseaux de coopération scientifique et pédagogique, d’une part, et d’autre part, (ii) la question de la responsabilité sociale et sociétale de l’enseignant et du chercheur dans la zone CEEAC.

La quatrième Conférence des Recteurs, Présidents et Directeurs Généraux du Réseau des Etablissements d’Enseignement supérieur d’Afrique Centrale (REESIRAC) du 27 décembre 2021 a consacré les termes «Afrocentralien » comme étant un substantif pour désigner les populations de l’Afrique centrale. Et, comme adjectif « Afrocentrale » et « Afrocentralisme » comme caractéristique de ce qui relève en propre à l’Afrocentralien, réalités anciennes non jamais formulées. L’allocution du Président en exercice de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Son Excellence Monsieur Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, lu par le Représentant de la CEEAC auprès de la République du Congo, Baudoin Bernard HAMULI KABARHUZA, vient faire asseoir cette identité en ces mots :
Déjà, en tant que ressortissant de l’Afrique centrale, je veux m’identifier comme « afrocentralien ». Je ne veux plus être définis par le regard de l’autre ; ou attendre de l’autre qu’il me dise qui je suis. Mais je veux dire et assurer mon «afrocentralité » : ce qui caractérise mon être, mon environnement et les caractéristiques de mes productions et celles de mes semblables, originaires de l’Afrique centrale, dans toute leur diversité. Je dis aussi que, ouvert au monde et à ce qui vient de l’étranger, je me bats au quotidien pour préserver «l’afrocentralisme » c’est-à-dire qui me permet de garder, de cultiver et de promouvoir ce qui valorise le vivre ensemble chez moi, ressortissant de l’Afrique centrale ; et ce qui me permet de recevoir ce qui vient d’ailleurs. Pour donner corps et sens à cette perception et emporter l’adhésion de tous, il nous faut disposer de mécanismes de vulgarisation clairs, simples et accessibles.

Les mécanismes de vulgarisation dont parle Monsieur Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, ne sont rien d’autres que des institutions qui vont mettre sur leur base éducative des éléments qui constituent le socle d’une appartenance à l’Afrique centrale. Les chercheurs, les enseignements, les musés, les bibliothèques ainsi que les détenteurs traditionnels des savoirs sont appelés à la barre pour travailler ensemble sur cet idéal afrocentralien.
L’allocution du Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO lors de la conférence sur le financement de la transformation de l’éducation en Afrique centrale tenue le 26 septembre 2022, vient confirmer cette nécessité et urgence de vulgarisation des savoirs dans l’éducation :

Comme partout ailleurs, notre région n’a pas échappé aux affres de la pandémie du COVID-19, avec comme conséquence un changement de paradigme. En effet, ayant tiré les leçons de la crise sanitaire Ebola, la CEEAC a choisi d’orienter ses efforts vers l’accélération de «l’éducation résiliente », appuyée en cela par l’UNICEF, qui a initié une réflexion sur la question en décembre 2018. « L’éducation résiliente » doit être comprise ici comme étant le fait de donner à tout « Afro-centralien », c’est-à-dire à toute personne originaire de l’Afrique centrale, à travers l’offre régionale de l’éducation, la capacité de devenir une solution transformatrice, un agent de changements constructifs dans son environnement naturel ou d’accueil, par l’acquisition de savoirs et de compétences spécifiques.
Ces paroles viennent soutenir celles du Président en exercice de la Commission de la CEEAC lorsqu’il dit que bien qu’étant Afrocentralien, il reste également ouvert au monde et à ce qui vient de l’étranger. Pour cela, il cite l’UNICEF qui est un organe des Nations Unies œuvrant dans le domaine de l’enfance. Il faut simplement savoir que l’Afrique centrale ne rejette aucune institution internationale mais toute collaboration vient pour soutenir les initiatives locales ou les parfaire dans une moindre mesure.

La première biennale de la CEEAC pour une culture de la paix en Afrique centrale organisée à Kinshasa du 14 au 15 octobre 2022 sur le thème « APSA@20 : Défis et perspectives pour faire taire les armes en Afrique centrale » a également réfléchit sur la question comment inculquer une culture de la paix à partir de nos savoirs endogènes aux populations et maitriser le capital humain de l’Afrique centrale. C’est dire que les plus hautes autorités de la sous-région quel que soit leurs domaines d’exercice pensent à bâtir une communauté avec un modèle propre à leur environnement. Cette stratégie communautaire cherche à réconcilier chaque habitant avec son espace géographique mais aussi en lui inculquant à l’esprit qu’il est le maitre d’œuvre. La présence du CICIBA lors de cette biennale en dit long. Cette institution donc l’objectif premier consiste à valoriser la culture de notre espace doit intégrer la vision afrocentralienne qui est de faire en sorte que tous les éléments d’identification soient exposés dans des Instituts et musées communautaires et faire de ce musée une référence sur le plan mondial. Une interpellation aux Etats est nécessaire pour l’ouverture du musée devant abriter le CICIBA. Bien que son siège soit au Gabon, c’est un bien communautaire donc une action collective. D’ailleurs lors de cette biennale les participants ont attiré l’attention de la communauté à redonner à la culture son lustre d’antan afin qu’elle puisse servir autant d’outil d’éveil des consciences, de marqueur de nos nombreuses et diverses originalités, de catalyseur de l’unité dans la diversité et de vecteur de paix dans un monde exposé aux agressions et autres violences. Pour les participants, la culture reste un paradigme qui englobe les arts et les lettres, les modes de vie et les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances qui constituent autant de signes distinctifs de nature matérielle, intellectuelle, affective et spirituelle à travers lesquels une société ou un groupe social s’identifie et se distingue.
Le discours du Président burundais Evariste NDAYISHIMIYE du 04 mars 2023 au Sommet des pays les moins avancés tenu à Doha reste également révélateur d’une certaine identification des peuples de la sous-région lorsqu’en parlant d’une meilleure inclusion de la jeunesse pour stopper la fuite des cerveaux de la jeunesse africaine, il fait mention du potentiel que regorge l’espace africain.
Au regard de ce qui précède, il est d’autant plus clair que les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la sous-région de l’Afrique centrale invitent les chercheurs et les détenteurs de savoirs à travailler de façon collégiale pour exhumer, se réapproprier et partager tout élément qui désigne l’afrocentralité. En Afrique centrale, nous avons comme éléments endogènes : la médecine traditionnelle, l’agriculture traditionnelle, la justice traditionnelle, préservation traditionnelle de l’environnement, les enseignements traditionnels, les mécanismes endogènes de résolution des conflits, l’oralité (proverbes, chants, contes, la cosmogonie, généalogies, devises …), les lieux de mémoires etc.
Pour le Professeur Jean-François OWAYE, évoquant les pistes de recherche relative à la résolution des conflits qui minent l’Afrique :
Les intellectuels africains ont convoqué les savoirs positifs historiques, ethno-philosophiques et socio-anthropologiques cumulés depuis le XIXème siècle au moins, pour améliorer la paix par les organisations internationales ou régionales.

Il vient rappeler à la Communauté que nos savoirs endogènes ont fait déjà l’objet de plusieurs études interdisciplinaires et donc prêts pour être utilisés. Pour lui, ces mécanismes de paix endogènes ont préservé nos sociétés négro-africaines des guerres inter ou intra étatiques à travers ce qu’il appelle «les phénomènes-causes » de la résilience face aux guerres qui ne sont rien d’autres que la solidarité entre « les vivants » et entre « les vivants et les ancêtres » ; le territoire et l’identité qui font appellent au vivre ensemble et la préservation de l’intérêt commun ; les modes de pensée et la cosmogonie.
En effet, d’éminents professeurs des universités de l’Afrique centrale ont déjà exhumé plusieurs savoirs. Il reste à les encadrer et en faire des disciplines de rajout ou d’harmonisation sur l’existant. Nous avons des noms comme Théophile Obenga, Jean-Emmanuel Pondi, Grégoire Biyogo, Nicolas Metegue Me N’nah, Hughes Mouckaga, Joseph Tonda, Monique Mavoungou Bouyou, Jean François Owaye pour ne citer que ces derniers.
Paul Mba Abessolo, cité par le professeur Hugues Mouckaga dit ce qui suit :

Sans vouloir donner de leçons à qui que ce soit, j’affirme que si j’étais professeur à l’université en Lettres, en Economie, en Mathématiques, en Sciences politiques ou en Médecine, j’inciterais mes étudiants à aller mener des recherches dans le Gabon profond. Outre qu’ils retrouveraient leurs racines, ils seraient capables de découvrir des choses que nous ne soupçonnons pas aujourd’hui…Nous devons connaître, nous devons nous connaître…Commencez par là où vous pouvez. Il n’est pas nécessaire de tout connaître, il suffit de commencer par un bout ; les autres y apporteront, le cas échéant, des compléments…Nos cultures ressemblent à des vases cassés dont il faut retrouver et recoller les différents morceaux. Chacun en détient un. Leur assemblage est urgent. Les sortir de la situation de folklore où on les a mises est de première nécessité. Nous sommes, plus que quiconque, habilités à parler de nous-mêmes. N’hésitez pas à le faire. (H. Mouckaga, 2013, pp. 23-24).

Il est clairement noté que Paul Mba Abessolo interpelle les universitaires à changer de paradigme en menant des recherches sur la sous-région quel que soit le domaine. La Chine est aujourd’hui une grande puissance parce qu’elle a fondé sa société sur la base de son identité.
Le film Black Panther sur l’idée d’un royaume africain puissant avec ses propres paradigmes est inspirant. Le film a imaginé une vision futuriste de l’Afrique, ce que les africains auraient fait s’ils avaient gardé le contrôle de leur culture ou s’ils n’avaient pas été colonisés.

Ngningone Ateme Marie-Claude. Diplômée en Histoire des Relations Internationales, Spécialité Affaires politiques/Gouvernance/Paix et sécurité. Expert en Prévention et Gestion des conflits armés-COPAX. Chercheur au Centre d’Etudes en Relations Internationales (CERI) et au Centre de Recherche en Histoire et Archéologie (CREHA) Email:atemenamc@yahoo.fr/ +24162829867/077697723

Ngningone Ateme Marie-Claude. Diplômée en Histoire des Relations Internationales, Spécialité Affaires politiques/Gouvernance/Paix et sécurité. Expert en Prévention et Gestion des conflits armés-COPAX. Chercheur au Centre d’Etudes en Relations Internationales (CERI) et au Centre de Recherche en Histoire et Archéologie (CREHA)
Email:atemenamc@yahoo.fr/ +24162829867/077697723

Documents consultés

•Thomas Hervé Mboa Nkoudou, « Stratégies de valorisation des savoirs locaux africains : Questions et enjeux liés à l’usage du numérique au Cameroun », Enjeux éthiques des biens communs, vol 17, n° 2, 2015.
•Cheikh Hamidou Kane, L’Aventure ambiguë, Collection Littérature étrangère, 1961, 192p.
•Hugues Mouckaga, Les Bapunu du Gabon, communauté culturelle d’Afrique centrale. Sexualité, veuvage, alcoolisme, esclavage, maraboutage, anthropophagie, l’Harmattan, 2013, 250p.
•Jean-François OWAYE, « La résilience : une occurrence théorique pour comprendre les mécanismes iréniques endogènes », in Evaluation des mécanismes de prévention et de gestion des crises en Afrique, Tome VI, Lomé, Presse de l’UL, 2021, pp. 353-383.
•Hugues Mouckaga, Koffi N. Tsigbe et Komi N. Fogâ Tublu (dir), Lieux de mémoire et oralité dans les sociétés africaines, Presse Celhto, 2016, 317 p.
•Nicolas Metegue N’Nah, Principes de l’oralistique : méthodologie des sources orales, Editions Raponda-Walker, 2004, 64p.
•Traité révisé de la CEEAC du 18 décembre 2019.