Dans le cadre de sa tournée inter-provinciale entamée le week-end écoulé, dans le Moyen-Ogooué, le leader de l’Union nationale initiale, Paul Marie Gondjout a lancé un appel « à une alliance politique pour le Gabon ». Se prononçant sur les échéances électorales à venir, principalement sur le scrutin présidentiel, Paul Marie Gondjout s’est suffisamment déployé dans un élan rempli d’engagement et de patriotisme, avec un ton de vainqueur.
“Je ne crois pas aux élections à venir si elles ne tiennent pas compte du souhait profond des Gabonais, nous tous, en un changement et en l’absolue nécessité d’une paix et d’une cohésion sociale et nationale”, a-t-il déclaré.
Le chef de file de l’Union nationale initiale (UNI) aspirant à un changement de gouvernance, principalement sur les plans “institutionnel, politique, économique et social”, il a dit fonder sa conviction en un quinquennat plus axé sur le chantier des réformes, qu’il estime essentielles pour le Gabon.
“Nous devons pour cela saisir toutes les opportunités politiques pour faire passer, autant que de besoin, les idées de progrès et de réformes qui participent à la recherche de solutions aux maux qui minent l’alternance politique et freinent le développement de notre pays le Gabon”, a-t-il indiqué.
Dans l’optique de rassembler les Gabonais, d’où qu’ils puissent être, autour d’un projet commun, Paul Marie Gondjout propose de ce fait “une alliance politique pour le Gabon autour d’un projet quinquennal de réformes politiques, économiques et sociales”.
L’alliance recherchée, est un appel au rassemblement qu’il dit être nécessaire dans l’absolu, à l’avènement d’une 3e République. “C’est notre responsabilité à tous. Faisons-le pour le Gabon et pour les générations futures. Conjuguons ensemble nos efforts pour le Gabon, notre patrimoine commun”, a-t-il ajouté.
Paul Marie Gondjout dans son nouveau concept politique, envisage pour une plus large communication dans l’ensemble des provinces du pays. Très prochainement il sera dans le Woleu-Ntem.
Ci-dessous, un extrait de son discours.
Je ne crois pas aux élections à venir si elles ne tiennent pas compte du souhait profond des Gabonais, nous tous, en un changement et en l’absolue nécessité d’une paix et d’une cohésion sociale et nationale.
En d’autres termes, Chers Compatriotes, je crois à un changement de gouvernance, c’est à dire, à la manière dont le pays est géré sur les plans institutionnel, politique, économique et social.
Je crois en effet que le prochain quinquennat doit être celui des grandes réformes dont a besoin notre pays.
Nous devons pour cela saisir toutes les opportunités politiques pour faire passer, autant que de besoin, les idées de progrès et de réformes qui participent à la recherche de solutions aux maux qui minent l’alternance politique et freinent le développement de notre pays le Gabon.
Notre objectif en tant que parti politique est de véhiculer des idées novatrices qui fassent avancer notre pays qui est depuis trop longtemps en échec.
Ainsi donc, La vision que nous avons du Gabon nous commande de rassembler les Gabonais, tous les Gabonais , autour d’un projet commun.
Ne perdons pas de vue que le Gabon est notre héritage à tous.
C’est pourquoi, de là où je me trouve au centre du Gabon dans cette ville historique de Lambaréné, carrefour de toutes les cultures du Gabon, je lance un Appel au rassemblement.
Je propose une ALLIANCE POLITIQUE POUR LE GABON AUTOUR D’UN PROJET QUINQUENNAL DE REFORMES POLITIQUES, ECONOMIQUES ET SOCIALES.
Ces réformes, j’en suis convaincu, ouvriront les portes de la 3ème République.
Une République plus juste, plus équitable dans le développement de notre pays et la répartition de la richesse nationale.
Cette Alliance Pour le Gabon se veut inclusive et patriotique pour être ouverte à toutes les sensibilités politiques.
C’est l’existence de notre pays qui est en jeu, sa construction et sa cohésion. J’invite ardemment à Prendre profondément conscience.
C’est notre responsabilité à tous. Faisons-le pour le Gabon et pour les générations futures. Conjuguons ensemble nos efforts pour le Gabon, notre patrimoine commun.