Décidément qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu, pour avoir des politiciens de l’acabit d’Abel Mbombe Nzoundou, qui étrenne partout sur son CV court comme l’avant-bras, pour plastronner qu’il est un ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016.

Ne pouvant s’arrêter à ces débilités, le gaillard revient à la charge en cette année électorale, pour venir son numéro de prétentiard politique. Intriguant parmi les intriguants prétendus politiciens de la place, le gaillard qui a longtemps été un porteur de valises et colleur d’affiches, revient à la charge avec son fumeux Mouvement Alternance en Marche (MAM). Plagieur au passage, d’autant que la fin de l’énoncé de son parti n’est que l’ancien mouvement de l’actuel président Français, Emmanuel Macron. Mais quand on a une réflexion au ras des talons, on ne va chercher loin, pour s’éviter le ridicule. Mais, comme c’est Abel Mbombe Nzoundou, on peut lui pardonner de vouloir faire le parallèle avec la grenouille qui voulait se voir plus grosse que l’éléphant.

Le larbin du MAM qui cherche de la visibilité avec ces élections générales prévues pour cette année, a convoqué la presse vendredi 19 mai, pour faire son numéro. A parcourir son propos liminaire, sans lui faire injure, on se rend compte que la masturbation intellectuelle, ce n’est pas son dada. Un discours d’une vacuité à nulle autre pareille. Juste pour se dire qu’il a éructer quelque chose d’intéressant alors qu’il n’y a rien. Et c’est un tel type qui se dit polticien. Ce plouc parle même d’alternance. On ne sait pas s’il maîtrise même la définition d’un tel concept. C’est trop lui demander.

Cet olibrius d’Abel Mbombe Nzoundou, qui veut se donner de la consistance prend un malin plaisir de mettre « en garde les organes de gestion des élections à savoir le ministère de l’Intérieur, le Centre Gabonais des Elections (CGE) et la Cour constitutionnelle : sur le strict respect des délais prévus par la loi, concernant l’organisation de l’élection présidentielle en août 2023. Nous nous opposerons farouchement à un quelconque report ! » Quand on vous dit que le Mbombe Nzoundou n’a rien dans la papaye, on dira peut-être qu’on a une dent dure contre lui. Juste lui rappeler que la Cour constitutionnelle n’organise pas les élections. Elle est plutôt à l’aval de toute l’organisation.

On parle du respect des délais constitutionnels et d’élections générales, le grand politicien de Sciences-Pô des PK qu’est Abel Mbombe Nzoundou ércute que « (…). La seule et unique élection que le gouvernement gabonais doit organiser maintenant, c’est l’élection présidentielle d’août 2023. Quant aux élections législatuves et locales, celles-ci attendront d’être organisées en janvier 2024 conformément au code électoral et au calendrier constitutionnel. (….) ».
Voilà où mène l’ignorance de ce politicien circonstanciel. Au point de lancer un appel au clergé pour suppléer les organismes étatiques chargés de l’organisation des élections.
Pitié pour nous d’avoir, ce genre de guignol politique !

Kevin-aymard Lelengui