Dans un communiqué, dont notre rédaction a obtenu copie, suite à une rencontre sportive pour le quart de finale du championnat scolaire et universitaire version football, match, qui a opposé les équipes de l’EM GABON-UNIVERSITE et de l’Université de Bisségué, ladite rencontre s’étant soldée par des débordements des supporteurs des deux équipes, causés par une partialité manifeste des organisateurs dudit Championnat (CSU),EM-Gabon par la voix de son directeur des Ressources Humaines, Président-Exécutif de EM-Gabon Omnisports Sieur Parfait Bengord MBADINGA, dénonce la situation avec la dernière énergie.

Ci-dessous, l’intégralité dudit communiqué.

Le samedi 17 juin 2023, au stade de Bikélé Nzong, s’est déroulé le quart de finale du championnat scolaire et universitaire version football. Ce match, qui a opposé les équipes de l’EM GABON-UNIVERSITE et de l’Université de Bisségué, s’est soldé par des débordements des supporteurs des deux équipes, causés par une partialité manifeste des organisateurs du Championnat Scolaire et Universitaire (CSU), observée à divers niveaux de l’organisation.

Premier niveau, avant le match : les responsables de l’équipe de l’EM GABON-UNIVERSITE ont signalé aux organisateurs et aux arbitres l’absence de cartes d’étudiants pour plusieurs joueurs de l’équipe adverse, comme l’exige pourtant la procédure. Conséquemment, et avant le début du match, l’équipe de l’EM GABON-UNIVERSITE a porté réserve face au soupçon manifeste que l’équipe adverse s’était renforcée avec des joueurs externes, non étudiants à l’Université de Bisségué et non qualifiés par le CSU. Les responsables du CSU et les arbitres ont, étonnement, choisi de fermer les yeux.
Deuxième niveau, le match en lui-même : Le match a été très difficile pour les jeunes de l’EM GABON-UNIVERSITE, qui se sont présentés, la fleur au fusil, croyant qu’il ne s’agissait que d’un moment de fête du sport entre étudiants. Plusieurs fautes flagrantes et des actes d’anti jeu ayant été ignorés par les arbitres. Dès la mi-temps déjà, le score étant encore de zéro but partout, les joueurs et dirigeants de l’EM GABON-UNIVERSITE ont attiré l’attention des arbitres et des organisateurs du CSU sur l’arbitrage très partial et ont même menacé de retirer leur équipe pour protéger l’intégrité physique des joueurs, certains étant déjà fortement éprouvés.
Troisième niveau, à la fin du match : A la fin du match, ce qui était prévisible s’est, hélas, produit. Les supporteurs de l’EM GABON-UNIVERSITE ont envahi l’aire de jeu pour demander des comptes à l’arbitre. Nous condamnons évidemment cette action malheureuse, contraire à notre Charte éthique et déontologie signée par chaque étudiant(e) de notre Université au moment de son inscription. Une commission disciplinaire va se réunir pour prendre les mesures prévues par nos textes en vigueur.

Plutôt que de calmer la tension, déjà à son paroxysme, la Coordinatrice du CSU s’est enflammée et a proclamé, haut et fort, qu’elle « allait exclure toutes les équipes de l’EM GABON-UNIVERSITE des compétitions du CSU et que le bus dédié au transport de l’équipe n’allait pas ramener les joueurs de l’EM GABON-UNIVERSITE ». Cette annonce a mis le feu aux poudres. Des invectives et injures ont fusé, entre les organisateurs du CSU et les Dirigeants et étudiants de l’EM GABON-UNIVERSITE. Un membre du CSU a eu une chaude altercation avec la Vice-présidente de l’EM GABON-UNIVERSITE, qu’il a insultée. La Coordinatrice, elle-même, a été à deux doigts d’en venir aux mains avec une étudiante de notre Université, très choquée, et avec le Directeur de la Communication de l’EM GABON-OMNISPORT, qui ont, tous les deux, essayé, en vain, de lui faire entendre raison. Elle n’a rien voulu savoir et a, au contraire, proclamé sa toute puissance. C’est finalement la pression des étudiants qui l’a contrainte à se raviser et à mobiliser finalement deux vieux taxis bus, dont l’un est tombé en panne en route, qui ont donc transporté les joueurs de l’EM GABON-UNIVERSITE, à la place du bus de TransUrb qui était pourtant venu les chercher sur le campus. Nous avons été, nous-mêmes, obligés de transporter nos supporteurs et une partie des joueurs aux moyens de nos véhicules personnels et les bus Coaster que nous avons loués.
Quid de l’état d’ébriété des supporteurs et supportrices de l’EM GABON-UNIVERSITE : Aucun des supporteurs et aucune des supportrices de l’EM GABON-UNIVERSITE n’était en état d’ébriété, comme l’affirme le Communique du CSU. C’est un odieux mensonge. Mieux, une diffamation. Avant le match, comme il le fait systématiquement, le Président de notre Université avait livré, lui-même et avec son véhicule Pick Up, des packs de jus de fruits (Djino) et d’eau Andza, ainsi que des fruits, pour nos supporteurs et nos joueurs. Nos supporteurs les ont même partagés à certains joueurs et supporteurs de l’équipe adverse. A aucun moment, nous n’avons vu des responsables du CSU faire passer un alcootest pour déterminer le niveau d’alcoolémie de nos supporteurs et en conclure, par un communiqué, qu’ils étaient en état d’ivresse.
Cela ne fait aucun doute : La publication précipitée, quelques instants après le match, du Communiqué du CSU excluant les équipes de l’EM GABON-UNIVERSITE de ses compétitions pour une durée de deux (2) années et reprenant mot pour mot la menace proférée au stade par la Coordinatrice, est une preuve supplémentaire de la partialité du CSU et de la préméditation de leur acte. L’arbitre central du match querellé n’était pas à la hauteur de l’événement et ne pouvait donc pas être retenu pour un tel match à élimination directe. Le Communiqué du CSU, daté du 15 mai 2023, indique que le même arbitre avait déjà été giflé par un joueur d’une autre équipe, mécontent de son arbitrage, le mercredi 10 mai 2023 au stade de Nzeng-Ayong.

Une simple règle de droit : En l’espèce, et tous les règlements des compétitions sportives le prévoient, c’est une instance disciplinaire, ici la commission d’homologation et de discipline, qui prend le temps d’examiner, objectivement et de manière contradictoire, les faits, avant de rendre une décision. L’envahissement d’un stade par des supporteurs ne peut pas pénaliser les joueurs d’une équipe et encore moins ceux de l’établissement tout entier, engagés dans d’autres disciplines, qui n’ont donc rien à avoir avec l’incident.

En conclusion : Nous rappelons, pour que nul n’en ignore, que le Groupe EM GABON-UNIVERSITE détient, grâce aux caméras de l’IPMAC TV, notre Web TV, qui ont été installées autour du stade, plus de deux heures de vidéos, avant, pendant et après le match. Tous ces éléments, y compris les dépositions de nos joueurs, nos supporteurs et nos administratifs agressés (physiquement et/ou verbalement), vont accompagner notre rapport des faits adressé à Monsieur le Ministre des Sports.

Fait à Libreville, le 19 juin 2023.

Le Directeur des Ressources Humaines
Président-Exécutif de l’EM GABON OMNISPORT, Parfait Bengord MBADINGA