La problématique de l’inadéquation formation-emploi par la création des nouveaux établissements professionnels dans le pays fait partie des priorités de la politique du chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba.

Comme le dit un adage, en politique, la vision est un fait mais la concrétisation de celle-ci relève plus de la volonté qu’autre chose. Pour son deuxième septennat, Ali Bongo Ondimba a instruit le gouvernement afin de trouver une réponse concrète à la problématique de l’adéquation entre l’offre de formation et les besoins réels du marché de l’emploi. Et donc, de créer des établissements professionnels qui participent à l’amélioration de l’employabilité des jeunes.

C’est en 2021 qu’il inaugrue le premier établissement dénommé Centre international multisectoriel d’enseignement et de formation professionnelle (Cimfep), situé dans la Zone d’investissement spécial (ZIS) de Nkok, à 27 km de Libreville. Puis, le 12 avril 2021, le centre va accueillir sa première promotion d’étudiants dans un cadre magnifique, 160 au total.

Doté d’une capacité d’accueil de 1000 apprenants, le centre offre de formations dans le secteur de l’industrie. Notamment, l’ingénierie du froid et la climatisation, la mécanique automobile, le génie mécanique et le dessin industriel, etc.

Le 9 juin 2023, l’établissement a honoré ses premiers diplômés. L’homme à ce qu’il semble, a été à la hauteur de la concrétisation de sa vision pour plaire aux Gabonais. En l’espace de huit mois, le gouvernement se met à dupliquer le modèle du Cimfep de Nkok dans les villes de Franceville et Port-Gentil. Après ces centres multisectoriels de formation et d’enseignement professionnel, l’État s’est mis à créer d’autres.

La volonté du chef de l’État à repenser la formation professionnelle pour en faire un outil de choix en faveur du développement de la Jeunesse gabonaise va se poursuivre jusqu’à nos jours. Deux centres de formation et d’enseignement professionnel (CFEP) en TIC et au BTP/Bois vont voir le jour dans la zone économique de Nkok.