Sur les cinq (5) ministres sortants, la sortie la plus emblématique est sans doute celle de Hervé Patrick Opihanga, tout comme son entrée dans le 1er gouvernement qui avait été fortement contestée et son parcours qui était scruté par tous.

Que s’est-il passé pour que le CTRI décide enfin de s’en séparer?
On évoque des détournements, des prises d’intérêts indus, on parle même d’arrestation, tout cela est-il vrai?
Une communication du CTRI, et non du gouvernement qui ne peut alors évoquer que sa performance, est importante à cet égard, car ne l’oublions pas, c’est le CTRI qui gère la transition et qui sera jugé au bout de celle-ci.

L’autre sortant est Raphaël Ngazouze. Rescapé du pouvoir déchu et incompétent Ali Bongo PDG, on se demandait déjà pourquoi il avait été nommé alors que son expertise en matière de gestion des ressources humaines et d’atteinte des objectifs de régularisation de la situation des agents de l’État n’avait connu aucun avancement et était décriée. Sa sortie est plutôt bien accueillie.

Reste les cas de la Ministre sortante du travail, de celle du Commerce, et de la Ministre déléguée à la santé. Trois femmes sortantes sur six.
Une chose est peut-être sûre pour justifier cette sortie, l’absence de performance.
C’est à ce niveau qu’on peut regretter l’absence d’un ministre de la planification qui leur aurait permis de concevoir un plan de travail ministériel, de déterminer les indicateurs de suivi et de tendre vers l’atteinte des objectifs.

Dans tous les cas, seuls le Premier Ministre et le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, peuvent communiquer sur les raisons de la sortie du gouvernement de ces compatriotes.
Prochainement, l’analyse de l’image complète de la composition du gouvernement de la Transition Ndong Sima2.

Par Petit-Lambert Ovono Évaluateur Certifié des politiques Publiques, Président de Sogeval