Il ne faut pas rater le train de la Transition, enclenchée depuis le « coup de libération », porté par le Comité pour la transition et de la restauration des institutions (CTRI), aux aurores du mercredi 30 août 2023. Elle augure (la Transition) des perspectives tellement meilleures pour le pays, que chaque enfant du pays, tient à porter sa pierre à l’édifice de la construction de ce nouveau Gabon. Dans la diaspora, on n’est pas en reste ce Gabon tant rêvé, loin des métastases du régime déchu.

Pas besoin de faire dans l’induction ou l’amalgame : dans la diaspora gabonaise, il n’y a pas que des compatriotes qui ont le nez scotché sur l’écran d’un smartphone ou d’un ordinateur, les doigts sur le claver, débitant tout ce qui leur passe par le ciboulot. Il y a ceux qui, dans la diaspora, ont décidé de mettre leur intelligence au profit de l’intérêt du pays, en y mettant leur expérience et leur performance, et sont encartés dans « La Confédération de la diaspora gabonaise – G10 ».

Cette association entend accompagner, non pas comme des obligés la Transition, mais à s’impliquer davantage pendant cette période transitoire (et non transitaire, comme on le lit chez plusieurs confrères). « La Confédération de la diaspora gabonaise – G10 », pour ceux qui l’ignorent, est composée d’associations gabonaises, et des compatriotes établis à travers la planète : en Afrique, en Asie-Pacifique, en Europe et aux Amériques.

Son énoncé principal (Confédération), démontre son caractère englobant à travers le monde. Pour ceux qui aiment les chiffres : cette confédération compte actuellement « plus de 800 membres répartis dans 24 groupes pays, un grand forum d’échanges G10 et dans 27 groupes de réflexion thématique dont certains ont des projets socioéconomiques en cours de finalisation… ». Ce qui n’est pas rien.

Elle ne vient donc pas accompagner ou soutenir la Transition du CTRI les neurones à vide. « La Confédération de la diaspora gabonaise – G10 », qui a une autre idée des changements à venir, a des ambitions à faire parler pour sa participation à l’essor du pays. Les ambitions de cette confédération sont clairement définies : « un apport de compétence pour le développement du Gabon ; une force financière afin d’être un acteur majeur de la prospérité du Gabon ; un maillon très important des relations entre le Gabon et l’international ; un acteur de la coopération internationale ; un acteur visible et attractif ». Et le plus de cette vigoureuse association, il y a : « une organisation multi-continentale ; une meilleure représentativité de la Diaspora ; une meilleure visibilité des actions de la Diaspora ; un fonctionnement selon le mode fédéral (pas de hiérarchie) ; une motivation et détermination des membres pour s’unir, réfléchir et agir pour la prospérité du Gabon ».

Ce n’est pas un hasard, si « La Confédération de la diaspora gabonaise – G10 », par la voix de ses responsables, a pris la peine, d’organiser une seconde conférence de presse le jeudi 15 février à Libreville, pour appuyer sa position, quant à son accompagnement ferme du CTRI, après la première rencontre avec les médias, organisée le 2 décembre dernier, dans un hôtel de la place, sur le Boulevard Triomphal de la capitale. A cette nouvelle rencontre avec la presse, cette confédération a usé des éléments de langage qui fondent son action et ses ambitions.

Au lieu de rester coincés comme ces compatriotes desperados qui passent le plus clair de leur temps à se tourner le nombril devant le clavier, à postillonner à longueur de journée, via des « live » sur les réseaux sociaux, et à tenir des propos désobligeants à l’endroit de tout le monde, « La Confédération de la diaspora gabonaise – G10 », en fixant ses objectifs, est en droite ligne avec la politique du CTRI, notamment, celle de son président, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a besoin de toutes les intelligences et de tous les bras, des enfants du Gabon, où qu’ils se trouvent sur la planète.