Vieux de plus de deux (02) ans, le dossier sur la liquidation de l’ex-Haute Autorité de sûreté et de facilitation de l’aéroport de Libreville (HASF-ADL) aurait refait surface, il y a quelques jours, par l’entregent d’une presse à sensation. Dont certains tenteraient par tous les moyens de discréditer le professionnalisme impulsé dans le traitement de ce dossier par le liquidateur initial, Félix Onkéya. Alors que l’entité, aujourd’hui est dissoute. L’homme à l’actif lourd au regard de son background pour avoir dirigé pendant plus d’une décennie la Comité de Privatisation dans des contextes sociaux parfois hostiles à la législation gabonaise, Félix Onkéya avait été instruit par le gouvernement de l’époque, en liaison avec l’inspection du travail, du suivi de ce dossier.

Objectif : régler le plan social de ce qui constituait alors le collectif des ex-agents de l’ex-HASF-ADL aujourd’hui ONSFAG (Office national de sûreté et de facilitation des aéroports du Gabon). Une liquidation qui, selon de nombreux témoignages au fait du dossier, s’est déroulée en conformité aux dispositions légales.En effet, l’indemnisation transactionnelle et non l’indemnité compensatrice comme lu dans certains médias, a été plafonnée par le Ministre de l’économie d’alors à la suite du rapport présenté par l’inspection du travail.

Le gouvernement qui avait entre-temps reçu des instructions de l’ex Coordinateur général des affaires présidentielles (CGAP) aurait intimé l’ordre de procéder aux paiements des indemnités transactionnelles sur la base des éléments édités par Nourredine Bongo Valentin indiqué le rapport.

D’ailleurs pour devoir de mémoire, quel responsable gabonais (administratif ou politique) au moment de la guerre de clans dans certaines cercles du pouvoir incarné par le Chef de l’État du régime dechu aurait vu son action prospérer en ayant des atomes crochus avec la montée en puissance de la « Young Team » sans avoir à subir les foudres de « Monsieur Nono ».
Félix Onkéya serait-il injustement accusé dans ce dossier ? Tout porte à le croire effectivement. Car, appliquant les instructions reçues « d’en haut ». Dans la mesure où pris en étau entre le collectif des ex-agents de l’ex-HASF-ADL et le haut lieu, le liquidateur initial aurait privilégié l’apaisement social pour le paiement des indemnités transactionnelles énoncées.

Le procès d’intention fait à l’endroit de Félix Onkéya indiqué comme dans bien des cas des faits de nuisance et dénigrement de la personne rappellent d’autres sources.

Thierry Mocktar