On dirait que certains compatriotes prennent l’élection présidentielle pour une sorte de jeu de cuire, voire un groove à la plage du lycée Léon Mba ou d’Acae. Quelque chose de sérieux, voilà qu’on voit des candidatures déclarées jusqu’à maintenant, plusieurs d’entre elles sont le fait des plaisantins. La dernière en date, celle de l’ancienne cheffesse des femmes du PDG et qui passait depuis lors sous les radars, Victoire Lasseny Duboze.

Cette dernière qui se rémémore de ses instants quand elle dirigeait son groupe de mwanas, « les enfants du monde », pense que l’élection présidentielle c’est une partie de plaisir. Ou bien un moment de se faire voir. Elle veut juste faire montrer qu’elle est la seule femme qui postule à cette échéance majeure. Malheureusement pour elle, elle a même raté son entrée en matière. Dans son antre dédié, disons, sa propriété l’arche de l’alliance, dans le quartier Alibandeng, dans le 1er arrondissement de Libreville, celle que ses intimes appellent par Nana, a donc déclaré sa candidature à la prochaine élection présidentielle.
Nana Aboukri s’est présentée devant un auditoire constitué rien que des gamins dans leur uniforme scolaire.

Une grave erreur pour une politicienne de mettre en avant des enfants, et de sucroît des collégiens, pour venir faire son numéro de clown. Des enfants qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales. Mais avec Nana Aboukri, rien n’étonne. Cette dame frustrée pense toujours qu’on est encore à l’époque des « enfants du monde », pour se permettre des tels écarts.

Que va proposer tantine Victoire Lasseny Duboze ? Motus et boule de gomme. Elle s’est répandue qu’elle entend apporter une nouvelle vision pour le Gabon.

La bonne blague, on sait que cette dame qui a été maternée par le lait du PDG, tient seulement à montrer à ses anciens camarades qu’elle existe toujours. Juste des oeillades qu’elle lance. Sinon, on peut mettre sa candidature au compte de celles farfelues comme pour celles de certains qui se sont déjà déclarés. Elle tient à jeter ses petits 10 bâtons dans la mangrove d’Alibandeng, sachant qu’elle n’aura rien.

K-aymard Lelengui