Depuis plusieurs années, l’axe Koulamoutou-Lastourville et Lastourville-Pont La Leyou est le théâtre d’un nombre croissant d’accidents de la circulation. Malgré ce constat alarmant, les pouvoirs publics semblent ignorer cette situation critique. Cette indifférence met en péril la vie des usagers de cette route vitale pour la région.

Les populations locales, à travers leurs associations, ont lancé plusieurs appels à l’aide pour attirer l’attention sur la dangerosité de cet axe routier et pour lutter contre le chômage endémique qui sévit dans la région. En effet, une remise en état de la route pourrait générer de nombreux emplois locaux, tout en améliorant la sécurité routière.

Lors de la récente tournée du président de la République, il était attendu que le ministre des Transports, le ministre des Travaux publics, et celui du Budget prennent des mesures concrètes pour remédier à cette situation. Malheureusement, aucune action significative n’a été entreprise.

Pour combattre efficacement l’insécurité routière sur cet axe, il est impératif de mettre en place des équipes de maintenance et d’entretien routier. L’éclairage public, en particulier, doit être installé pour améliorer la visibilité nocturne et réduire le risque d’accidents. De plus, les partenaires traditionnels du Gabon, tels que la Banque Africaine de Développement (BAD), devraient être sollicités pour soutenir cette initiative.

Il est urgent d’agir pour sauver des vies humaines. L’axe Koulamoutou-Lastourville, bien que bitumé, souffre d’un manque flagrant d’entretien, provoquant de nombreux drames familiaux. Il est temps que le gouvernement et ses partenaires internationaux répondent à cet appel à l’aide. La sécurité routière doit devenir une priorité nationale pour éviter que cette route ne continue de semer le deuil et la désolation parmi les familles gabonaises.